« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 

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 Event n°2 ; « Nous ne sommes »

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Makenzie King
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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyDim 5 Jan 2014 - 3:12


♣NOUS NE SOMMES♣
À quelques minutes à pied de la grande place publique se trouvait une petite maison avec un cabanon géant dans la cours. Celui servait de centre Pokémons pour les plus démunis. Les lieux appartenaient à Mathieu, un grand gaillard de quarante ans. Il était bâti comme un ours. Toutefois, on ne trouvait pas plus doux et généreux à des kilomètres à la ronde. Il avait passé les quinze dernières années de sa vie à donner son temps à ceux et celles donc la vie avait été particulièrement difficile. Il recueillait Pokémons et humains. Il avait une formation de soigneur et sa défunte épouse avait été infirmière. Elle lui avait enseigné son métier plusieurs années plutôt. La maison était toute équipée pour soigner les gens. Lorsqu’il avait reçu l’appelle de Makenzie, il avait tout de suite accepté. Il avait bien sûr entendu les cris provenant de la Grande place. Il l’avait donc prié de venir chez lui en premier lieu. La jeune femme fit le chemin en un temps record. Trois minutes après, en faisant un sprint quasi constant, elle arriva au centre d’aide. Elle lui expliqua ce qui était arrivé en quelques phrases. Elle but l’eau que Mathieu lui avait offerte.

-Il faut aider les gens! Je vais aller les chercher pour les ramener ici et toi tu les soigneras!
-Très bien mais avant laisse-moi te soigner. Tu as une vilaine coupure au visage et tu sembles même avoir une entorse à la cheville droite. Tes mains sont courtes de sang. Laisse-moi te soigner,
répéta-t-il.
-MAIS JE N’AI PAS LE TEMPS! Je dois aller les sauver.
-Mais c’est de la folie!
-C’est si je ne fait rien que je vais devenir folle…


Le ton de la jeune femme du l’alarmer. Que c’était-il donc passé pour que cette femme si forte devienne soudainement si faible, si détruite. Il voyait une blessure du cœur profonde. Il se demanda qui elle avait pu perdre là-bas, dans le carnage, pour se briser ainsi. Il ne dit rien toutefois. Il comprenait. Lorsqu’il avait perdu sa femme, durant deux ans il s’était défoncer dans son travail à son centre d’aide pour oublier. Il insista quand même pour qu’il nettoie avec de l’eau ses plais aux mains et qu’il mette un bandage à son pied. Le tout ne prit que quelques minutes. Moins de dix minutes après son arrivée, Makenzie fut donc repartie vers le point chaud de la ville. Pendant que Makenzie partait à la recherche des gens, Mathieu prépara tout ce dont il aurait besoin. Makenzie avait laissé ses Pokémons là-bas pour qu’ils soient en sureté. S’il lui arrivait quelque chose, eux au moins aurait une personne pour s’occuper d’eux. Ils décidèrent d’aider le directeur du centre d’aide dans ses tâches. Après tout, ils avaient l’habitude d’aider Makenzie dans son propre travail. Ils comprenaient toutefois que cette fois, ce qui se passait était vraiment grave. Mira fut difficile à convaincre de laisser Kenzie partir seule. Elle voulait l’accompagner, l’aider comme elle le pouvait, mais la jeune femme refusa.

-Tu seras d’une plus grande aide ici. Ne t’inquiète pas, on se revoit tantôt.

C’était un mensonge bien masqué. Makenzie n’avait aucune idée de ce qui allait se passer. Mais elle ne pouvait prendre le risque de blesser sa meilleure amie. Elle lui avait mentis pour son bien. Elle parti donc seule. Elle alla plus lentement qu’à l’aller. L’adrénaline coulait toujours dans ses veines, toutefois, ses blessures commençaient à la faire souffrir. Comme si en prenant connaissance de celles-ci, elle sentait maintenant la douleur. Mais elle passa outre ce détail. Il y avait des gens qui avaient besoin d’elle. Près de la Grande place publique, on aurait dit une vraie fourmilière. Il y avait toujours des gens qui courraient dans toutes les directions. Makenzie décida de ne pas trop s’approcher du carnage. Elle s’en était sortie, ça devait être pour une raison. Elle s’était donné un but, une mission. Elle comptait bien l’accomplir jusqu’au bout. Elle dévia donc dans les rues adjacentes. Au début sa recherche de fut pas très fructueuse. Il n’était pas facile de chercher des âmes en danger dans ce contexte puisqu’au fond, tout le monde avait besoin d’aide. C’est dans une poubelle qu’elle trouva son premier blesser. Il s’agissait d’une petit Rattata. Il avait la patte cassée. Il avait un collier dans le cou. Il avait donc un maître. Elle trouva aussi une jeune femme qui semblait déboussolé. Elle avait des blessures mineures. Elle la convint de la suivre jusqu’au centre d’aide. Sur sa route, elle trouva un Mesmérella avec son dresseur qui tentait de la soigner mais sans succès et un garçon avec un bras cassé. Elle les amena en centre puis retourna vers la Grande place.

Moins de trente minutes s’étaient écoulées depuis des représailles. Le calme était revenu. En fait, c’était un silence de mort, un silence qui faisait froid dans le dos.  Makenzie croisa peu de gens. Elle ceux qu’elle croisait qui étaient en état de se déplacer, elle les dirigeait vers le centre d’aide de Mathieu. Là-bas, il y avait maintenant près d’une quarantaine de patients humains et Pokémons. Ça commençait à fourmiller. Mathieu soignait les gens et les Pokémons les uns après les autres sans relâche. Les Pokémons pouvaient au moins être mis dans une Pokéball pour la plupart, mais pour les humains, cela commençait à être serré.  Makenzie commençait à se sentir fatigué, toutefois, elle ne pouvait pas lâcher. Elle avait peur de s’écrouler de peine. L’image d’Aloïs inconscient l’hantait encore. En tournant un coin de rue, Makenzie vit trois silhouettes penchées. Il un avait une femme, un enfant et un jeune homme. Elle s’approcha doucement pour ne pas les effrayer. La femme était assise, le dos contre le mur de la ruelle, l’enfant pleurait et le jeune homme tentait d’aider la mère. Plus Makenzie s’approchait, plus elle pensait reconnaitre la voix du grand garçon. Mais c’était… c’était…

-JOHN!!

Elle s’approcha cette fois plus rapidement. Elle serra son vieil ami dans les bras. Décidément le ciel aimait leur rencontre hasardeuse. Elle voulait garder cette étreinte plus longtemps pour prendre un peu de la force du jeune homme, toutefois, la femme semblait avoir besoin d’aide. L’enfant était blessé à la jambe. Mais la femme avait reçu une balle dans le flan. Elle lut dans ses yeux un message clair et puissant : «Sauve-le lui, sauve mon enfant!» Sa vie avait moins d’importance que la protection de son fils. Kenzie saisit le message et ne l’écouta pas. Pour le moment, la vie de l’enfant n’était pas en danger. La jeune femme ne voulait pas le voir perdre sa mère. Les parents qui sont prêt à sacrifier leur vie pour leur progéniture méritait de vivre. Elle sortit un bandage propre de la trousse de premier soin que lui avait confié Mathieu. Elle fit un bandage sommaire pour arrêter le saignement.

-John, transporte la femme et je m’occupe de l’enfant, je connais un lieu sûr. Fais-moi confiance!

Elle le laissa choisir, elle voyait bien qu’il était toujours perturbé par les évènements. Les esprits resteraient marqués longtemps par cette horrible journée. On ne pouvait plus l’ignorer. Il était temps de choisir son camp. Le sien était choisi depuis longtemps, mais maintenant elle savait qu’elle voulait la destruction du régime. Pour elle, pour ceux qu’elle aimait et pour ceux qui viendraient après.



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Edwin Leclair
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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyDim 5 Jan 2014 - 5:09

••••••
Event 2 : Nous ne sommes




Emilio : Merci, je, je ne sais comment te remercier... C'est...  

Main sur son épaule droit, je l'écoutai me dire comment il pouvait me remercier. Comment répondre à ça? Je n'en sais rien, ce n'est pas comme si j'avais proposé mon aide dans l'intention d'avoir une récompense, c'est une chose normal que toutes personnes avec un minimum de coeur devraient offrir. La loi du samaritain quoi, quand une personne est en difficulté, on se doit de l'aider, c'est logique! Je pris rapidement la parole pour lui répondre :

- Bah écoute...je ne sais pas quoi te répondre, disons que c'est chose normale d'aider les gens dans le réel besoin.  

Puis, je lui fis un faible sourire, puis je m'afférais à ma tâche d'aider les gens. Par la suite, je m'occupai de ce cher Maxwell, le top coordinateur, lui qu'on surnommait monsieur image. Il accepta de se faire soigner, décision intelligente d'après moi. J'enlevai son bandage que je pu voir était de bonne qualité, mais inefficace puisque la plaie semble avoir beaucoup saignée. J'eu l'idée de sortir mon chenipan, surnommé Dalidae, celui-ci s'exécuta lorsque je lui demandai de faire un bandage autour de la plaie du grand blond avec son attaque sécrétion. Ce n'est pas un bandage de grande qualité, mais le tissu semblait être solide et serré correctement. Le top coordinateur me remercia en me disant qu'il ne l'oublierait pas, je lui hochai la tête en signe de reconnaissance et pour lui démontrer qu'il n'y avait pas de problèmes à ça. Ensuite, Maxwell me demanda si je pouvais mener les blessés restant à l'hôpital, of course! Je lui hochai la tête positivement afin de lui démontrer qu'il pouvait me confier cette tâche. Le grand blondinet partit en direction du petit groupe d'Emilio et de quelques personnes que je ne connaissais pas. Je pris donc les devant en m'occupant des blessés, je demandai à Dalidae d'utiliser sécrétion sur les plaies des blessés, on faisait une bonne équipe : mon pokémon insecte tissait les filaments tandis que moi je terminai le bandage en serrant un peu afin de donner une pression au niveau de la plaie, pas trop fort non plus afin de ne pas faire mal à la personne. Je pris abra par la main afin d'avoir un meilleur contact avec celui-ci, puis je lui envoyai une image mentale de la salle d'attente de l'hôpital pour humain. Puis, je lui demandai de commencer à téléporter les blessés que Dalidae et moi ont traité. Je lui donnai comme instruction supplémentaire de ne pas revenir tant que la personne téléportée ne sera prise en charge. Je vis mon bébé pokémon partir avec une jeune femme, la première personne à qui j'ai fais le pansement. Je ne perdis pas de temps pour prendre en charge une autre personne, je fis équipe à nouveau avec mon cher pokémon insecte qui m'aidait le plus qu'il le pouvait. Je pu voir dans son regard qu'il semblait terrifié par tout ce cauchemar, je lui bloquai la vue en me mettant à contre sens, alors il ne pourra pas voir le chaos de l'autre côté, alors il pourra se concentrer à tisser des fils correctement. J'entendis la légère dispute entre Emilio et Maxwell, je leur lançai un regard avec un sourcil haussé, bien sur ils étaient trop occupé à se chamailler pour remarquer mon attention à eux, c'est comme "come on", ce n'est pas le temps de se disputer dans tout ce chaos, au pire allez vous engueuler après tout ça. Mais, je compris plus tard pourquoi l'un voulait que l'autre parte : ils sont en couple. Ahh, l'amour. Je compris Maxwell dans un sens, comment se concentrer à une tâche quand celui que tu aimes est proche et risque de se blesser ou pire de mourir. Bref, je vis le groupe repartir, se téléporter en fait.  Je vis mon abra revenir, puis je lui pointai l'autre personne à téléporter à l'hôpital, mon cher pokémon psychique repartis en se téléportant avec une autre personne. Je vis Maxwell repartir par lui-même, je fronçai les sourcils, pourquoi repart-il dans son état? Il peut à peine marcher, je soupirai, parfois les gens ne prennent pas les bonnes décisions, après tout, il est assez grand pour prendre ses décisions. Je sortis de la place, j'avais Dalidae sur mon épaule. Je décidai de le ramener dans sa pokéball puisqu'il semblait ébahit par la vision d'horreur qu'offrait la place. Des gens morts à terre, certains semblaient encore se battre. Il ne restait pas beaucoup de monde, la plupart de la foule était déjà parti. Je vis au loin un mec aux cheveux blonds prendre une femme par le dos, je fronçai les sourcils, certes la femme était un soldat du régime, mais de là à la faire souffrir pour la questionner, ça allait beaucoup trop loin. Je vis le mec la menacer, je n'aimais pas du tout sa méthode pour avoir des réponses. Un seul mot : horreur. Le jeune homme (Weston) finit par trancher la gorge de la femme. W-o-w ! Non, mais c'est un fou! Juste un freak! À croire qu'Enola est peuplé de psychopathes!  Faîtes-moi pensé de commander une bonne douzaine de psychologue lorsque tout ceci sera fini!
       
Je ne perdis pas de temps pour revenir à la place des blessés, mon cher Abra était déjà revenu, je pointai l'avant dernière personne à téléporter, il prit le jeune garçon et se téléporter avec à l'hôpital d'Amanil. Je décidai de m'occuper de la dernière personne blessée avec mon cher pokémon insecte que je sortis à nouveau de sa poké-maison. Je lui dis encore une fois :

Bon, ne lâche pas mon cher, il reste à faire un bandage sur ce dernier et puis notre travail sera terminé ici. Alors, sécrétion autour de ce bras.  

Dalidae utilisa à nouveau sécrétion pour créer un bandage autour du bras de cet homme, mon dernier blessé. Je vis mon abra revenir, puis je lui dis d'amener cette personne à l'hôpital. Mon abra se téléporta avec le dernier blessé, puis soudain, je vis mon pokémon insecte créer une douche de sécrétion sur lui-même, puis en même temps, il se mit à rayonner pour évoluer en chrysacier. Wow, incroyable! Je pris mon pokédex, puis je scannai mon tout nouveau pokémon :

Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 11Chrysacier est un Pokémon passif. Il attends patiemment que son corps se transforme à l'intérieur de sa carapace. Ce Pokémon a été obligé de développer une puissante armure pour se protéger, car son corps à l'intérieur est mou, et son physique l'empêche de se mouvoir correctement.

Je lui demandai de ne pas oublier sécrétion, je ne veux pas qu'il oublie ce move, j'aimerais bien qu'il le garde en mémoire, je sais qu'il peut toujours le faire, alors je lui redemandai à nouveau puis il dit son nom, j'imaginai qu'il voulait dire oui. Je le fis rentrer dans sa maison afin qu'il se repose, puis je vis abra réapparaitre. Je lui fis un sourire, je m'approchai de lui puis je lui fis un câlin attentionné sur sa tête afin de le féliciter de son travail. Je le pris dans mes bras, puis je partis d'ici, à la recherche de Maxwell, je m'inquiétai un peu de son sort, aller tout seul à l'extérieur ainsi et surtout blessé, ça ne m'inspirait pas confiance. Je le sentis fatigué, comme si tous ces téléportations l'avaient épuisé. Je me dirigeai donc vers la direction que Maxwell avait prit tout à l'heure, j'essayais de le retrouver, mais je n'y arrivais pas. Je pris une sortie et je l'aperçu plus loin en compagnie d'autres personnes. Je dis à mon pokémon de nous téléporter à eux pour faire un rapport à monsieur image, mais au moment que je dis à mon pokémon, ils se téléportèrent tous je-ne-sais-où. Bon, qu'est-ce qu'on fait? Rentrons à la maison, pas trop le choix. Je dis à mon pokémon de nous téléporter dans notre chambre, au centre pokémon d'Amanil. Je fis sortir mes pokémons, sur mon lit, puis je pris ces quelques instants pour enlacer mes pokémons dans mes bras, pour leur démontrer comment je les aime et que je tiens à eux. Je suis content qu'ils leur aient rien arrivé. Puis, je me laissai tomber jusqu'à mon oreiller, mes pokémons étaient autour de moi, quoi faire maintenant? Qu'est-ce qu'il va arriver de ceux qui se sont fait embarqués? Cette situation me révolta, j'aimerais bien aider à ce problème, mais comment contacter Maxwell? Je fermai les yeux pour me reposer de cet après-midi...infernal!




[CLOS POUR MOI <3]


Dernière édition par Edwin Leclair le Dim 5 Jan 2014 - 7:12, édité 1 fois
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John Lewis Armstrong
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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyDim 5 Jan 2014 - 7:10

Je ne sais pas d’où je sors cette force, mais pourtant, elle semble me faire tenir le coup. Heureusement pour moi, cet enfant est léger. À cet âge, c’est bien normal, aussi. Son corps sur mon épaule, et la main de sa mère accrochée à mes doigts, je m’avance à grands pas, courant presque, évitant les soldats et les cadavres sur ma route. J’ai l’impression de me retrouver au plein centre d’un champ de guerre. On dire dans tous les sens, on se marche dessus, on crie. Cet endroit n’est tout simplement pas humain. Parfois, je me retrouve à piétiner un cadavre. C’est absolument infect. Pourtant, je n’ai pas le temps de me sentir coupable. Nos trois vies dépendent de ma détermination, en ce moment. Je dois être fort pour nos âmes. Pour eux, mais aussi pour moi. Je ne suis pas un héro, simplement un survivant. Et cet enfant et sa mère sont comme moi. Deux innocents pris dans ce chao. Deux innocents avec la rage de vivre.

J’entraîne les deux survivants avec moi, cherchant désespérément un endroit où nous cacher. Sortir de cet endroit est pour l’instant pratiquement impossible, à trois. Les soldats nous repérerons. Leurs camions sont stationnés aux sortis. Je les vois, d’ici. Ils choppent tous ceux qui tentent de fuir. Seulement certains chanceux réussissent à leur échapper. Mais dans notre cas, je sais que nous n’y arriverons pas. Si je n’avais pas la mère avec moi, alors peut-être que j’aurais une chance, mais même encore… Rien n’est assuré. Et il n’est pas question que je l’abandonne. Je n’enlèverai pas à cet enfant sa maman. Non, nous restons ensemble. Je trouve finalement un petit coin de mur relativement à l’écart du gros de l’action. Soulagé de retirer son poids de mes épaules, je pose l’enfant au sol et indique à sa mère de rester à ses côtés. Moi, je dois patrouiller les alentours. Et possiblement trouver une issue quelque part où les soldats ne nous apercevront pas. Je m’assure qu’elle comprenne, en parlant le plus clairement possible. Je lui demande de ne pas bouger, et surtout, de crier si elle a un problème. Elle me fait signe qu’elle a bien compris avant que je m’éloigne du duo, à contrecœur. J’hésite à la laisser seule. Je ne veux pas qu’il lui arrive quoi que ce soit. Je ne veux pas annoncer à ce jeune garçon que sa mère est morte… Mais je dois y aller, c’est notre meilleure chance de nous en sortir.

Je m’éloigne d’un pas frénétique, cherchant des yeux une sortie non occupée par les soldats vêtus de blanc. Ils sont partout. Je m’avance tout de même, tentant de mon mieux de passer inaperçu. J’en profite aussi pour chercher des visages connus. J’espère de tout mon cœur ne pas en apercevoir, mais on ne sait jamais. Je parcours les environs des yeux, et m’arrête net sur une scène, au loin. Mon cœur cesse de battre. Ma respiration bloque. Non… Non, pas ça… Pas elle. Au loin, je peux apercevoir une jeune femme se faire amener par les soldats. Ils la trainent de force et finissent pas l’amener à l’un des camions stationnés. Je veux crier, mais je n’y parviens pas. Bientôt, je vois la jeune femme à la chevelure bleue se faire jeter avec violence dans le véhicule. Non, pas ça. Tout mais pas ça!

-YUMIIIIIIIIIIIIIIIII!!!!

Je hurle son nom avec toute ma force. Je vide mes poumons de toute l’aire qu’ils contiennent. Pas ça! Je me mets à courir du plus vite que je peux vers la jeune femme. Je sprint avec toute l’énergie qu’il me reste. Yumi. Lâchez-là! Je dois l’aider! Je cours. Mon cœur bat à fond. Il pompe. Je suis poussé par l’adrénaline. Elle me procure une énergie nouvelle. Je cours vers les soldats qui referment le camion avec violence. Non, ils vont l’amener! Je cours de plus en plus vite, ne faisait absolument plus attention aux corps sur lesquels je marche. Je n’ai qu’un objectif en tête, et c’est d’arrêter le camion. Je ne me soucie même pas d’être pris à mon tour. Je ne pense pas du tout aux conséquences. Je veux juste la délivrer. Yumi… J’arrive, Yumi! Le camion démarre. Ils vont partir! Non! Je cours, je cours. Je ne les laisserai pas s’échapper. Je ne les laisserai pas amener Yumi! Le camion commence à s’éloigner, je le perds de vue. Non! Je n’arrête pas ma poursuite. Jamais je n’arrêterai. Je les poursuivrai jusqu’à ce que mon cœur explose, s’il le faut. J’avance, mais un cri strident attire mon attention. Un cri que je connais. J’hésite à me retourner. J’hésite à stopper ma course. Je veux continuer, mais le camion s’éloigne de plus en plus, et les cris s’intensifient. Un coup de feu me décide à faire demi-tour.

-MERDE! FAIT CHIER!

Je pousse un hurlement féroce avant de me retourner vers la provenance du cri. Il vient de là où j’ai laissé la femme et son fils. Merde, merde, merde! Je me retourne, malgré moi, et me mets à courir, avec cette fois un peu moins d’énergie. Mais je cours tout de même avec force, m’approchant de mon petit groupe avec rapidité. J’arrive trop tard. Un soldat se tient devant eux. Son arme est toujours pointée sur la mère. Je peux voir une tache rouge s’agrandir à vue d’œil. Oh seigneur. Non. Non, non, non! Je double d’efforts pour les rejoindre, et alors que je suis assez proche, je saute sur le soldat pour le rouer de coups. Il se débat avec force, et fini par se sauver en vitesse. Il préfère ne pas risquer de se faire tuer, ce rat. Je ne le poursuis pas, malgré ce qu’il a fait. J’aimerais le rattraper et le saigner pour venger la mère de l’enfant, mais je ne le fais pas. À la place, je m’approche d’elle, tremblant. Elle s’est fait toucher au flanc. Elle a posé des mains tremblantes sur sa plaie, afin d’arrêter le sang de couler, mais je peux tout de même apercevoir le liquide rouge s’écouler du trou. Elle tente de retenir ses cris, pour éviter de traumatiser son fils. Elle tente même de lui sourire. Ça me fend le cœur. Je dois les sortir d’ici au plus vite! J’adresse un regard confiant à la femme, qui me fait un signe de la tête. Elle est convaincue qu’elle va mourir, mais elle est aussi consciente que nous devons sortir son enfant d’ici. Avec son accord indirect, je l’agrippe avec force pour la prendre dans mes bras. Elle est plus lourde que son fils, mais je tiens le coup. L’enfant se lève avec difficulté, et sautille sur une jambe afin de me suivre. Il tient vigoureusement la main de sa mère, ne la quittant pas des yeux. Je les mène vers une sortie, qui n’est miraculeusement plus aussi occupée par les soldats. Je m’empresse de nous amener contre un mur, à l’abri des regards.

Épuisé, je dépose le corps trempé de sang de la femme. Elle est pâle. Son sang coule vite, trop vite. Elle ne tiendra pas longtemps. Son fils le sait. Il s’est mit à pleurer. Je me penche vers la femme, et tente de la réconforter. Je tente de lui changer les idées. Je veux lui donner espoir, je ne veux pas qu’elle abandonne. Je ne veux pas qu’elle me meurt dans les mains. Je pose mes mains sur ses épaules et la fixe dans les yeux.

-Tout va bien aller. Je vais vous sortir d’ici. Nous allons tous survivre. Tous. Je le promets.

J’ai envie de pleurer. Je ne sais pas si je pourrai tenir ma promesse. Mais je ne peux pas lui dire. Je ne peux pas lui retirer le peu d’espoir qu’il lui reste. Je veux la reprendre dans mes bras pour continuer, mais une voix m’interpelle. Une voix familière. Une voix trop réconfortante pour se trouver ici. Mackenzie, mais que fais-tu ici? Merde, je ne veux pas être content de la savoir dans ce merdier. Malgré tout, lorsqu’elle arrive à notre hauteur, je ne peux m’empêcher de la serrer avec force. Je la serre assez fort pour elle et Yumi. Je ne veux pas relâcher son étreinte. Je pose ma tête dans son cou, et lui offre une accolade peut-être un peu trop prononcée pour les circonstances. Je ne veux pas la voir disparaître comme j’ai vu disparaître la jeune femme à la chevelure bleue. Mais je dois le faire. Nous devons amener la mère de l’enfant en lieux surs. Je relâche Mackenzie, malgré moi, pour qu’elle puisse bander sommairement la plaie de la femme. Rien qui pourra la soigner, mais ça aura au moins le mérite de stopper l’hémorragie jusqu’à ce que nous puissions la guider à un hôpital.

Sous les ordres de ma bonne amie, je reprends la mère dans mes bras. Je suis mieux de la laisser diriger. Je ne suis absolument plus en états. Je me sens tellement inutile, en ce moment. Inutile de ne pas avoir pu sauver Yumi. De les avoir laissés l’amener. Qui sait ce qu’ils lui feront? Une jeune femme aussi douce, aussi innocente. Mais je m’en veux aussi pour avoir abandonné la femme et son fils. Et pour avoir hésité à revenir vers eux alors qu’ils avaient besoin de moi. Si j’avais accouru dès le premier cri, peut-être serais-je arrivé assez vite pour empêcher le soldat de la blesser. Je m’en veux. J’ai honte. Je n’ai plus les capacités de prendre les décisions, ici. Je ne veux pas. Je ne veux pas être responsable de notre perte. Alors je la laisse choisir. Je porte la femme, et je suis Mackenzie d’un pas lourd. Je lui fais confiance. Je sais qu’elle sait où nous mener. Je sais qu’elle n’a pas l’intention de nous mener dans un trou.

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Lana Chastel
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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyDim 5 Jan 2014 - 12:29

Ne jamais dire jamais

Feat Event 2; Amanil



Au bout d'un moment je ne ressent même plus la douleur. Est ce que je vais mourire? Probablement. Du moin je préfère mourire que de devoir subire ce qu'ils vont faire au gens qu'ils emmènent avec leur camionnette. Je ferme les yeux et me met en position foetal tremblant de tout mon corps. C'est bizarre car même si je sens les coups, même si je sais qu'ils me tapent. Qu'ils me battent sans pitier et me brisent probablement tout les os du corps je n'ai pas mal. Pas la moindre. La seule chose vraiment désagréable c'est le coup métallique qui se répends dans ma bouche. Je crache sur le sol pavé pour me débarrasser de ce gout simplement horrible. Je regarde avec horreure le liquide rouge, c'est du sang.
Je ferme les yeux et relache chaque muscle de mon corps, laissant pendre ma tête mollement. J'ai pas la force de résister. Je vais les laisser faire, les laisser me tuer. Pourtant contrairement a ce que je m'attends l'un des soldats s'arrète dans son élan. Il écoute les ordres qui sortent d'un Talkiwalki puis m'attrape pars le bras et me relève. Je grogne mais me laisse faire. Mon coprs pend mollement pars mon bras alors qu'il me traine en avant. Non! Pas la camionnette!
Je soupire lors ce qu'il semble m'améner vers quelqu'un. Je la reconnais. Julianne Eriksen, la jeune femme que j'avais vue l'autre jours près de l'université. Elle dit d'un ton sévère quelque chose sur les soldats. Je ne comprends pas. Le soldat en blanc me lâche et je manque de tomber. Je me ratrappe de justesse et regarde ma sauveuse. Elle me parle me demande ou est ce que j'étais. Elle me parle comme si j'étais une des leurs. Une du Régime. J'aurais bien aimé hurler que c'est faut. Que j'amais je ne ferrais du mal a personne. Que jamais je ne ferais partie d'une telle organisation. Jamais. Pourtant on connais tous le proverbe: Ne jamais dire jamais.

Lors ce que Julianne me nomme son assitente une idée éffleure mon ésprit. Une simple idée, irréaliste et surement sucidaire. Une idée qui jamais ne me serrais venue a l'ésprit avant. Elle est idiote mais il faut que j'essaye. Je sais que ma vie ne serra plus jamais la même si j'ose le faire. Mais d'un coté je m'en fou. Ma vie n'est plus tranquille depuis un moment. Et je serrais prête a faire n'importe quoi pour découvire mon passé, pour dévoilé la vérité sur les mensonges de mes parents. Je suis prête a tout. Même a faire partie Régime. Je sais que c'est idiot et en plus je les détèste. Je les haie de tout mon coeur, pour tout ce qu'il sont fait aujourd'hui. POur tout les corps meurtrie qui jongent le sol. Pour toute ces vies gaché et détruite. Pour toute cette souffrance.
Est-ce que ça fait de moi une egoiste de vouloir l'intégré pour découvrire mon passé? Surment. Mais il faut que je prenne le risque. Et ce serra pas définitive. Et peut être que ça me rendra plus forte.

Julianne me regarde et me demande si je vais bien. Je sursaute presque lors ce que ça voix me sors de mes pensées. Son oeil injecté de sang m'obsèrve. Elle m'a sauvé et a mentie a son propre camp pour me sauver.
Un sourire de soulagement et de joie se dessine sur mon visage. J'aurais bien voulu lui sauter dans les bras mais même si je la connais seulement depuis pas très longtemps je sais que ça ne ferais que de l'embarrasser.
J'hoche la tête et c'est seulement maintenant que je remarque la douleur qui s'installe lentment dans tout mon corps, a travers tout mes membres. Je grmace mais résiste. Je suis Julianne qui s'éloigne alors qu'un sentiment de culpabilité s'installe en moi, encore plus dévorrant que la douleur qui me ronge. Je ne peux pas laisser ces gens derrière moi! Et pourtant comme est ce que je peux les aider? Je n'ai aucune solution.
Je ratrappe Julianne et lui demande alors qu'un filet de sang se met a couler le long de mon menton:

- Tu veux donc bien me prendre comme assistente?



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Faust M. Donovan
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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyDim 5 Jan 2014 - 16:24



Event n°2

Nous ne sommes

Son téléphone sonna. Dans ce chaos, dans toute cette destruction, cette agitation et malgré le sang qui tâchait ses mains, ce fut comme un rayon de lumière. Il s'arrêta quelques secondes, oubliant légèrement qu'un pokémon furieux devait se trouver à quelques dizaines de mètre d'ici, afin de sortir son portable de sa poche en tremblant. Quelque part, il se doutait que les nouvelles ne seraient pas bonnes, mais il priait pour que ses idées se révèlent fausses. Le nom 'Samaël' apparut sur l'écran de son portable et Faust appuya fébrilement sur le bouton permettant l'ouverture du message.
Help.
Sa respiration se bloqua dans sa gorge. Ses yeux s'immobilisèrent sur l'écran, tout son corps se crispa et il pouvait sentir chacun de ses muscles se contracter. La peur coulait dans ses veines et il pouvait sentir un poids glacé se former dans sa poitrine. Quatre lettres qui suffisaient à écraser son cœur et à le laisser pantelant, tremblant. Il aurait pu s'étouffer, et heureusement qu'Arcanin vint à ses côtés pour le rassurer jusqu'à ce que sa respiration redevienne normale. Putain. Pas Sam. Pas lui. Le gamin ne méritait pas ça. C'était l'un des rares dans cette île corrompue, pourrie par l'égoïsme et l'arrogance de ses nouveaux dirigeants, qui avait gardé cette bonté et cette gentillesse qui manquait cruellement maintenant. Oh, les résistants n'étaient pas des anges non plus, n'allez pas mal interpréter ses propos, mais l’événement qui venait de se produire l'avait définitivement convaincu qu'il n'y avait rien à sauver. Après cela, il aurait été incapable de pardonner à un membre du Régime, quel que soit son rôle. Lorsque tu cires les chaussures d'un meurtrier, tu effaces le sang qui s'y trouve.
Samaël. L'adolescent frêle mais courageux qu'il respectait et qu'il s'était promis d'aider, peu importe les conséquences. Il l'avait vu comme un petit frère, et c'était peut-être son caractère si semblable à celui de son dernier frère cadet, Eliott, qui en était la cause. Faust s'était par ailleurs dit que dans un autre univers, où il aurait pu s'approcher de son petit frère sans avoir à rencontrer sa mère ou son jumeau, que les deux se seraient bien entendus. Est-ce que Faust était maudit, condamné à échouer à protéger les membres de cette famille, même par inadvertance ? Est-ce que c'était l'histoire qui se répétait, le laissant dans cette litanie de douleur et de peine ? Et encore. Encore un que le Régime volait au monde pour ses caprices. Des chiens capricieux, tous autant qu'ils étaient, et Arceus seul savait qu'il détestait les gamins capricieux.

Et Telemaque ? Quelques jours auparavant, cet idiot avait oublié ses pokéballs chez lui, et Faust priait pour qu'il ait renoncé à venir au tournoi. Toutefois, en connaissant le jeune homme, il savait très bien que celui-ci n'aurait pas pu renoncé à sa curiosité. Il attendrait. S'il ne revenait pas chercher ses pokéballs, alors... Alors il aurait une raison de plus. Une raison de plus pour tous leur écraser le crâne contre le sol avec ses pieds, jusqu'à ce qu'ils crachent la vérité, quitte à ce que cela soit avec leur sang. Il se fichait complètement de ce qui devait lui arriver. Les paroles de Solène lui revinrent en tête.
Se perdre, hein ?
Qu'avait-il à perdre, maintenant ? Il avait perdu son meilleur ami, ses frères, sa mère, son père, ses protégés et son même son jumeau. Il n'était rien de plus qu'un mec de vingt-trois ans, pas franchement le plus fort physiquement, moyennement stable, et un auteur très médiocre. Que restait-il, alors ? Ah oui, il savait crocheter des serrures, voler des trucs et il n'était pas mauvais en combat. Vraiment... Si se perdre lui permettait ne récupérer ne serait-ce qu'un seul d'entre eux, alors il serait le premier à avancer vers l'enfer.

Mais le regard de Thalie, la Gardevoir de son meilleur ami, fut comme un rappel à l'ordre. Il se retourna vers elle quelques instants, plantant ses yeux dans les siens alors qu'il pouvait presque la sentir sonder son esprit. Des images, des souvenirs lui revinrent en mémoire et ce ne fut que lorsqu'il soupira et serra les dents qu'il pu sentir la Gardevoir cesser son intrusion dans son esprit. Oui, il savait qu'Isaac n'aurait pas voulu le voir penser ainsi. Et Thalie était tout aussi sèche et douée que son maître pour lui rappeler les choses qu'il ne voulait pas entendre. Il réajusta son manteau nerveusement et expira profondément. Il avait encore des choses à  faire. Déprimer dans un coin en accumulant les pensées noires n'allait en rien arranger la situation.

Le grondement  d'un Aligatueur fut un rappel rapide que Solène était partie vers un pokémon furieux, alors qu'elle paraissait fatiguée, et en plus il avait perdu du temps à paniquer dans son coin. Se maudissant pour sa stupidité qui n'était plus à prouver, il rejoignit Solène au plus vite. Sur la route, son Corboss et son Dimoret le rejoignirent. Il les rappela dans leurs pokéballs, heureux de voir qu'ils avaient réussi à s'en sortir sans blessure.
La vision auquel il fut confronté le fit s'immobiliser, épouvanté par la destruction et les preuves de la rage du pokémon. Papilusion, Amphinobi et Arcanin ne bougèrent plus, et Faust les rappela dans leurs pokéballs pour ne pas les traumatiser davantage. Certes, il aurait peut-être été plus intelligent de les garder à ses cotés pour le défendre, mais vu la puissance de l'Aligatueur, cela aurait été une très mauvaise idée. Arthur, Chloris et Izumi n'étaient pas encore prêts à affronter un tel adversaire. Même si Izumi était bien plus puissante que les deux autres, elle avait encore besoin d'un peu plus d'entraînement pour être au niveau de Dalhia, par exemple.
L'odeur du sang qui agressait ses narines depuis ce qu'il avait fait tout à l'heure était bien plus puissant ici, et Faust crut pendant quelques instants que c'était tout ce que son nez pouvait capter. Le sang et la poudre, avec le fumet nauséabond de la chair grillée. Était-ce à cela qu'il avait ressemblé lorsque … ?
Il avait sûrement dû louper quelque chose, car Solène finissait d'apaiser, ou en tout cas de faire ce qu'elle pouvait faire pour ne pas se faire déchiqueter. Il aurait voulu l'arrêter et l'éloigner au plus vite, persuadé qu'elle avait perdu l'esprit, mais ses pieds refusaient de bouger. Quelque chose lui disait qu'elle savait ce qu'elle faisait. Et en effet, car l'Aligatueur parut se calmer. Faust resta volontairement en arrière, se doutant que la vision d'un inconnu au manteau tâché de sang ne servirait pas à l'apaiser.

Ils furent rejoints par Maxwell Young, le maître coordinateur d'Enola, et son Gallame ainsi que son Musteflott qui portait le champion d'Anula. Même s'il était heureux de voir que celui-ci était vivant malgré la fatigue qui tirait ses traits, ce fut Kirito qui attira son attention. Faust n'eut pas besoin de lui poser de question quant à la raison de sa rage ; toute la colère et la douleur qu'il pouvait voir sur son visage en disait bien trop. Tous les doutes qu'il avait pu avoir sur la position de Yumi étaient maintenant fondés : alors elle avait été capturée aussi, hein... Un éclat de colère et de terreur agita son cœur, mais il fut arrêté dans ses pensées lorsque Maxwell s'évanouit. Solène le rattrapa rapidement, et Faust grimaça. Il avait comme l'impression que ce serait ce qui arriverait à Katya lorsqu'il lui annoncerait la nouvelle, et ce fut en pensant à la jeune femme que Faust se rendit compte que rentrer maintenant à Nuva Eja serait une mauvaise idée. Il fit signe à Solène qu'il les accompagnerait.
Il était couvert de sang, de saleté, et les seules pensées qu'il avait n'étaient probablement pas les meilleures. Il ne préférait pas traumatiser Katya et rendre l'annonce plus difficile. Il pouvait prendre une heure ou deux. La jeune femme était à Zazambes après tout, et ne risquait pas d'être mise au courant dans l'immédiat, vu que les Petersons avaient tendance à cacher tout à la cadette.
Il hocha la tête et rejoignit le groupe se rendant à Baguin. S'il restait seul, il savait qu'il allait finir par devenir fou.
Lorsqu'ils arrivèrent au centre pokémon, la première chose qu'il vit fut Solène s'évanouissant. Trois personnes sur cinq évanouies, et deux conseillers aveuglés par leur colère.
Bonne année, comme on dit.


Terminé de ce côté.
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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyDim 5 Jan 2014 - 18:30

Nous ne sommes

Feat Event; Amanil



Je me reveille quelques secondes plus tard. Ma tête tourne et tout est flou autour de moi. Pourtant je sens comment quelqu'un traine mon corps a travers la place. Mes genoux trainent au sol et ma tête regarde vers le bas alors que quelqu'un me traine pars les bras. Non ce sont deux personnes. Deux soldats, je peux le voir a cause de leur chaussures blanches.
Ils me trainent comme un vulgaire objet. Je me laisse faire pendant quelques minutes..Ou secondes? Je sais pas j'ai perdu la lotion du temps. Seulement je ne me laisserais pas faire, a ça non! Ils ne savent pas a qui ils ont affaire. Et ils vont le regretter!
Je voie qu'ils me tirent dans la direction d'un camion qui vient tout juste d'arriver. D'autres soldat attendent avec des prisoniers. Non, il est hors de question qu'ils m'emmènent!
Je puise dans mes dernière resource et me cabre avec violance. Je ne leur laisse pas le temps de réfléchire. Mon poing droite s'abbat au millieu du visage du premier. Ce dernier pousse un petit cri de surprise et tombe en arrière. Il se tient le nez avec les deux mains alors que du sang coule le long de son visage et goutte sur la route. Le deuxième pointe son arme et tire. Sauf que je suis plus rapide. Un coup de pied dans l'arme dévie sa trajectoire et la balle s'abat dans la roche de la route. Je me retourne pour prendre de l'élan puis laisse mon pied s'abbattre dans son ventre. Il tombe en arrière et relache son arme. Je m'apprète a me jetter dessus seulement le premier a repris son pistolet et tire sur moi juste avant que j'atteigne l'arme. Je cours et me jette au sol me laissant glisser derrière ce qui quelque minute plus top fut le "promotoire" des jurys. Les balles s'abbatent contre mais ne traverse pas le double mur de bois a mon grand soulagement.
Une énèrgie nouvelle s'empare de moi. L'adrénaline, c'est sûr. Ce n'est pas la première fois que je vis une situation pareil. La bas, ou j'était il y a quelque temps en arrière c'était pire. Les bombes s'abbataient partout et les soldats tirais sans même se soucier de faire des prisonniers. Ils prenaient même des hélico' pour tirer depuis le ciel.
Je ferme les yeux et me concentre. Il faut que je trouve une solution pour sauver ces gens.
Je regarde devant moi et peu apercevoire une jeune femme au cheveux noir qui fait évacuer quelque gens en les envoiant se réfugier dans les rues plus loin. Un ado' court dans tout les senses, hurlant le nom d'une jeune fille, surement sa copine. Des pokémons essayent de protéger leurs drésseurs mais se font tiré dessus.
Alors que je réfléchissais les deux soldats se sont raprocher. L'un d'eux me saute dessus et me plaque au sol. Je sens ma ceinture se détacher... Bon sang! Mes pokémons! Je me cabre comme une folle. Mon coup de pied le touche entre les jambes. Il se laisse tomber sur le coter, ma ceinture avec mes pokéballs en main. Je hurle de rage et veux me jetter sur lui. Puis je me rapelle le deuxième et je peu très bien m'imaginer ce qu'il est en train de faire.
Je me jette sur le coté et évite de justesse la balle qui se fracasse a nouveau sur le sol de la place. Je me laisse tomber sur le dos mais me relève rapidement. Le premier jette ma ceinture au loin et saute sur mes pieds me fesant trébucher. Je crie et tombe en avant, sauvant de justesse mon visage qui se serrais presque fracasser contre le sol en béton.
Je donne des coups de pied pour me libérer et j'arrive a le frapper en plein visage avec tellement de force qu'il me lache. Au même moment au je m'aprète a me relever j'entend le ilième coup de feu. Sauf que celui la touche mon épaule droite.
Au début je ne ressent pas la douleur. Je suis juste choqué alors que le monde s'arrète de tourner autour de moi. Puis la douleur me saisi et je me laisse tomber au sol, la respiration rauque. Je grogne. Non c'est pas possible. J'ai perdu.

Je ne perds pas consience mais je sais que j'y suis presque. Je sens une brûme s'installer dans mon cerveau et menaçe de m'emporter. Mais je tiens le coup. Je les sens me jetter dans un camion. Puis tout devient noir. Je peux entenre les sanglots d'une jeune fille. Quelqu'un qui la rassure. Sinon les autres sont silencieux.
Tu as perdu Chiara, tu le sais non?
La voie résonne dans ma tête. Je sursaute et manque de m'étouffer a cause du manque d'aire que j'ai. Qui m'a appellé pars mon vrai prénom? Je n'ai enfait même pas vraiment besoin de réfléchire longtemps. Je sais qui sais, c'est lui. Oliver. Celui qui a détruit ma vie, celui que je détèste plus que tout.
Je peu presque ressentire la bouche de l'arme froid contre mon arrière tête. Ah que des souvenires. Ma propre voie retentit dans ma tête.
N'en sois pas si sûr Oliver. Je pense que c'est plus tôp toi qui a perdu.
Je revois encore devant moi le Zoruark qui se position derrière lui et presse ses griffes contre son cou. Je l'entends soupirer.
C'est bon, tu es prise. Tu es pus tôp forte, Chiara. Bon écoute moi. Demain tu part pour l'Irake. Ta mission: Tuer le chef des terroriste.
Je rit pour moi toute seule. Il savait que j'allais peut être mourire. Apres tout qui donne une telle mission a une toute nouvelle?

J'ai perdu la notion du temps. Je sais pas si des heures se sont passé ou des minutes ou des jours. Je sais juste que la camionnette s'arrète. Quelqu'un hurle alors que les soldats commence a nous faire sortire. Ils me prennent moi aussi et me forcent a marcher.
Ils me poussent en avant. Partout il y a des cachots. Des gens y sont enfermé, certain hurlent, crient, pleurent. D'autre sont assis dans leurs coins et ne disent rien. Et il y a ceux qui sont couché au sol et dont je me demande si il ne sont pas mort.
Les deux soldats d'avant s'arrètent devant un cachot vide. L'un deux m'attache les mains et me pousse vers l'interrieure. Je me retourne brusquement et regarde dans les yeux de l'idiot numméro 1. Son regard est tellement rempli de haine que je devrais avoir peur. Mais son nez que j'ai cassé avant est de traviole ce qui lui donne un aire plus au moin drôle. Je me retient de rire cependant et rassemble le plus de salive dans ma bouche que possible. Enfin c'est plus du sang que de la salive. Puis je lui crache en pleine figure.

- Vas te faire f*utre en enfert espèce de c*nnard

Dis je de ma voie faible tout en le défiant du regard. Il me regarde avec rage. Puis son poing s'abat au millieu de mon visage et me fait perdre l'équilibre. Le craquement et la douleur immédiate me fait savoir qu'il m'a probablement cassé le nez. L'idiot numméro deux me prend pars mon épaule droite et fait éxpres de mettre ses sals doigts en plein sur ma bléssure puis il me jette dans le cachot sans m'enlever les menottes.
Je tomber pars terre puis reste la. Je ne me relève pas. J'ai mal. J'ai froid. Je suis épuisée.
Je regarde a moitié endormis les soldats emmené certain prisonniers je ne sais ou. Mais d'apres les hurlements qui viennent apres c'est pas difficile a deviner. Et bien top c'est mon tour.




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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyDim 5 Jan 2014 - 20:38

Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 Tumblr_mypx8bVUJ21qzj6elo1_500
« Nous ne sommes » 
Event n°2

On est le 1er janvier. C’est censé être la fête, c’est pourtant l’écatombe. On n’aurait jamais imaginé l’espace d’un instant que tout aurait pu se finir de la sorte. Que tout aurait pris une tournure aussi violente. C’est là ou l’on se demande si cette guerre entre les deux partis est vraiment utile. On ne se rend pas compte des dégâts que l’on pourra causer. Tout ce malheur. Tout ce désespoir. Et ils espèrent s’imposer de la sorte ? Ils peuvent bien rêver, jamais, au grand jamais cette île tombera. Il en est absolument hors de question. Pour ça, il faudra lui passer sur le corps. Maintenant que cette île fait partie de lui, il ne la laissera pas sombrer. C’est une nouvelle promesse qu’il se fait. Le regard du brun se pose sur celui qui l’a réveillé. Il avait été trouver malgré toute cette agitation autour d’eux. Pour ça, il ne pourrait surement jamais assez remercier le maître coordinateur. Il souffle alors que l’homme à côté de lui prend la parole d’une voix certes douce, mais tendue. Bien malgré lui, il se sent comme obligé de l’écouter pour s’obliger à se calmer. Ses traits déjà déformés par la colère doivent cesser. C’en assez.
 
Maxwell. Comment fait-il pour rester aussi calme ? Il pisse le sang, sa tête doit surement gonfler actuellement et pourtant il tente toujours de rester raisonnable. Kirito sait très bien que le maître coordinateur aime bien Yumi. Alors c’est une raison pour lui de se calmer. Si quelqu’un qui aimait sa sœur garde son calme, alors il se doit de faire pareil pour elle. Néanmoins, le brun sentait le poids de Max’ se faire plus lourd, c’est là qu’il commença à vouloir accélérer la cadence. Alors qu’il s’adressa à son Gallame, que Kirito admira avec un petit sourire, il comprit que son ami cherchait Solène. Elle était donc venue. D’un signe donné par Max, il se mit à suivre le pokémon se faufilant entre tous les corps étendus au sol. Tout cela donna un haut le cœur à Kirito qui sentait la rage monter petit à petit du plus profond de son être. Il ne doit pas rester seul au risque de disjoncter et il le sait. Suivant sans rechigner le pokémon devant lui, il soutenait de son mieux son ami quand un pokémon s’interposa. Chrono pas très loin d’eux était prêt à bondir. Mais très vite, le dresseur et son dragon furent rassurés lorsque Max demanda à l’oiseau de le mener vers Solène. D’un coup, Kirito sentit que le coordinateur s’affaissait d’un coup sur lui. Mais son Simiabraz l’aida à le soutenir. De loin, le conseiller vit enfin la femme qu’ils recherchaient. Accompagnée d’un Aligatueur blessé. Au vu de son regard, sa dresseuse devait avoir été prise. Il serra les dents pour éviter toute remarque. Le pokémon fut rappelé par sa maîtresse tandis qu’il remarquait le soulagement pour elle de les avoir trouvé. Oui mais à quel prix. Vu l’état de Maxwell actuellement, ce n’était pas vraiment positif. Alors que Solène ne put libérer qu’une seule phrase exprimant son soulagement, elle obtint une très courte réponse du coordinateur avant qu’il s’effondre. Doucement le conseiller le posa au sol tandis que la femme venait vérifier qu’il s’était juste évanouit.
 
Lorsque Solène interrogea les deux conseillers du regard quand à leur intention, le maître des dragons n’eut pas une seule hésitation. Il acquiesçât du regard, signe qu’il suivait. Hors de question qu’il reste seul et qu’il s’enferme dans sa colère. Arceus seul sait ce qu’il pourrait devenir. De toute façon, son Dracaufeu, l’aurait tué lui-même si le brun se laissait emporter par sa colère. Rappelant Chrono dans sa pokéball, il observa le groupe. Des pokémons blessés, fatigué, heurté. Et les dresseurs à leurs côtés n’étaient vraiment pas mieux en comparaison. Tous portaient les traits du contre coup de leur corps après ce grand effort. De nouveau, Kirito se sentit inutile de ne pas avoir été là pour aider et d’avoir laissé céder son corps. Il n’avait pas sut gérer ses émotions pour finalement, n’aider personne. Il n’avait servit à rien et n’avait pas réussi à aider ceux qu’il aimait. Il avait été faible. Le groupe fut téléporter par les deux pokémons psychiques et rapidement, ils se retrouvèrent tous au centre pokémon de Baguin de ce qu’il savait. A peine arrivé, Solène perdit connaissance. Cette fois, les dents de Kirito grincèrent. Il était clair et net que le régime n’allait pas s’en tirer aussi facilement. Le retour de bâton arrivera d’un moment à l’autre. Pour le moment, le principal est de soigner tous les blessés. Le dresseur se tait. Il calme sa rage et lève la tête au ciel. Yumi… Attends-moi. Je te promets de venir.

Fini pour Kirito.
© Nightmare sur Épicode.

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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyDim 5 Jan 2014 - 21:47

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« Nous ne sommes » 
Event n°2

J’avais honte de ne pas savoir me contrôler de dépendre du blond à côté de moi. Dont je ne connais toujours pas le nom. Il faudra que je pense à lui demander, parce que je pense être reconnaissante de lui toute ma vie, c’est indéniable. Limite, à force de pleurer, je dois faire honte à celui qui tente de me réconforter depuis que l’on s’est rencontré dans le camion. Je n’arrive pas à croire que je sois si faible dans de telles circonstances et que je dépende complètement et irrémédiablement de la présence d’une personne. Comme une bouée à laquelle m’accrocher. C’est assez frustrant, mais mes doigts crispés sur la chemise de l’homme ne veulent pas se détacher. J’essaie pourtant mais il faut croire que mon corps est en contradiction avec mon esprit. Certes, c’était la pire chose qui pouvait m’arriver actuellement, comment aurais je pu me préparer à… ça ? Tout était arrivé si vite. Alors là, pour le coup, c’est clair que personne n’a rien vu venir. Après tout, c’était censé être le début d’une bonne année, mais bon, en fin de compte, il faut croire que l’on s’était trompé. Je n’arrive pas à réaliser que je ne reverrais peut être jamais ce beau paradis qu’était l’île. La couleur de la mer, du ciel, des arbres, des oiseaux. Et mes pokémons ? Que vont-ils devenir ? Je ne veux pas qu’on leur fasse de mal, je veux qu’ils aillent bien. Je veux aller bien. Je veux que tout soit comme ça la toujours était et que l’on soit heureux dans la plus grande insouciance de ce qu’il se passe. Mais bon… C’est peut être trop demander dans ce monde.

Alors que le blond me caressait les cheveux, chose qui je l’admets me rassurer un petit peu, un soldat m’interpella. Mes yeux s’ouvrirent en grand même si je ne me retournais pas pour affronter le regard de celui qui venait de parler. Je me figeais comme une statue et mes membres me semblaient bien lourds à cet instant. Il avait raison néanmoins. Tous les gens capturés étaient restés brave pour ne pas se laisser abattre dès le début. Mais était ce vraiment preuve que je ne pourrais pas survivre loin de mon monde parfait ? Que je n’étais absolument rien lorsque quelque chose de grave m’arrivait. Non. Je vais prouver le contraire. Je dois me ressaisir. Au moins pour celui qui me soutient depuis qu’il m’a vu dans son camion. Même si je ne sais pas pourquoi il a fait ça, je lui devais. Pour lui montrer que finalement tout n’a pas été vain. Je reniflais une bonne fois pour toute. Mes larmes coulaient encore silencieusement, mais cette fois, c’est mon corps qui avait choisi. Pas mon esprit. Je ne dois pas les laisser me briser. Là, le blond encore une fois me donna de l’espoir. 
Il se sépara de moi pour frapper d’un bon coup de pied un soldat. Ou plutôt le soldat qui m’avait insulté. Je ne pouvais que me sentir heureuse d’être protégée et contrariée qu’il prenne autant de risque pour moi. Après le carnage auquel nous avions eu à faire, je m’étonnais beaucoup qu’il tente encore de se défendre. Pour garder sa dignité surement. Chose que je n’avais absolument pas faite en baissant si vite les bras. Mais ça allait changer. Fin, je crois. Un bruit de révolver. Un bruit sourd et là, le blond se retrouva allongé au sol. Je pouvais voir de là ou j’étais que c’était son genou qui avait pris. Marde, marde, marde ! Pourquoi avait il fallu qu’il tente de s’imposer celui là ! Alors qu’il revint très vite vers moi, malgré quelques difficultés, je levais enfin les yeux vers le tireur. J’avais très peur et j’en tremblais. Si ça ce trouve c’était un immense géant avec une barbe mal coupée, quelques pustules sur le visage. Un poireau sur le front. Ou même avec un dent qui ressort ou carrément pas de dent ! Ou… simplement blond avec des lunettes. Comme Alex. Alex… ? Ahahah la bonne blague, ou est la caméra cachée ? Un rire nerveux m'échappa. Il ne m'avait pas dit qu'il avait un jumeau... 

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Makenzie King
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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyDim 5 Jan 2014 - 22:19


♣NOUS NE SOMMES♣
Ils durent faire de nombreux détour. Le coin grouillait de soldats du régime. C’était vraiment un merdier. Makenzie se dit qu’elle ne pourrait surement pas retournée pour un autre voyage. De toute façon, le centre d’aide commençait à être plein. Deux bénévoles infirmières était arrivées rapidement au centre pour aider Mathieu à soigner tout le monde. Makenzie fut particulières prudente. Elle ne voulait pas qu’ils se fassent capturer après avoir tenté de fuir. Le poids du garçonnet ne l’aurait pas déranger si sa cheville ne la faisait autant souffrir. L’adrénaline commençait à s’épuiser, la douleur reprenait donc son du petit à petit. Même sa coupure au visage avait recommencé à saigner. Heureusement, Makenzie les avait trouvés à deux petites minutes de marche du centre d’aide. Toutefois, après ce qui leur parût une éternité, ils arrivèrent enfin. Makenzie appela immédiatement son vieil ami. Le maître des lieux était surement le seul à pouvait sauver la femme. Dès qu’il la vit, il emmena la femme dans une pièce avec une table. Il pria John de s’occuper de l’enfant. Il demanda à Kenzie d’aller soigner les Pokémons car lui il devait s’occuper de la mère. C’est ce qu’ils firent. Une infirmière vint faire un plâtre au petit garçon. Makenzie soignait les Pokémons les uns après les autres avec l’aide de Mira et Isaac qui avait l’habitude de ce genre de tâche.

La jeune femme avait une formation sommaire en soin Pokémons. Malheureusement ses notions remontaient à quelques années déjà. Toutefois, elle soigna Pokémon par Pokémon jusqu’au dernier. Après quoi, elle n’eut plus rien à faire que de s’assoir avec John pour attendre le verdict sur le sort de la mère. Celui-ci vint trois heures après qu’ils l’aient amené. Elle vivrait. Il s’en était fallu de peu, quelques minutes plus tard, et ils ne l’auraient pas sauvé. Bien des gens étaient repartis. Ceux qui en avaient les moyens retournaient dans un coin calme d’Enola. Rendu au soin, il ne restait que cinq patients humains et une dizaine de Pokémons blessés. La mère et le fils dormait l’un à côté de l’autre. Heureusement, la température d’Enola était confortable à longueur d’année. On avait emménagé des lits de fortune dans le centre d’aide. Les infirmières étaient parties pour ne revenir qu’au matin. John et Makenzie était assis côte à côte à regarder la lune. Comment les choses avaient-elles pues dégénérer de la sorte. Bien sûr, le régime était en place depuis un moment déjà, mais jamais ils n’avaient fait de telles démonstrations de force. Cet évènement pouvait avoir deux conséquences. Soit la population serait encore plus soumise, confronté par leur peur, soit le désir de se battre deviendrait encore plus présent, poussé par leur haine. Aucune des deux options ne plaisait vraiment à la jeune femme. Pour le moment, tout ce qu’elle voulait c’était de revoir Aloïs sain et sauf. Elle ne le connaissait pas depuis longtemps, il était donc très possible qu’il fasse partie de la résistance. Si tel était le cas, sa libération serait presqu’impossible à obtenir…

Mathieu vint la voir et insista pour la soigner. Avec cette journée, elle n’y avait même plus pensé. Quelle importance ses blessures avaient-elles devant toute la souffrance des autres. Elle n’avait toutefois plus la force de refuser. Elle insista toutefois pour qu’il commence à vérifier l’état de John. Elle le regarda faire son examen puis elle le vit bander les blessures que John avait accumulées dans son aventure folle de la journée. Il se tourna ensuite ver elle, ne lui laissant plus le choix. Tant mieux, car son pied était maintenant rendu énorme. Il y avait tant d’enflure qu’il avait presque doublé de taille à la hauteur de la hauteur de la cheville. Il lui donna des anti-inflammatoires ainsi que des antidouleurs. Il soigna chaque blessures une à une, sous l’œil attentif de John. Elle avait de nombreuses petites coupures sur les bras et les jambes. Elle avait trois entailles de taille plus importante. Il y avait celle de son visage qui risquait de laisser une cicatrice sur sa joue droite. Makenzie avait eu de la chance que le déprit ne touche pas à l’œil. La blessure partait de l’oreille jusqu’au menton. La deuxième se trouvait sur son flanc gauche. Elle avait du perdre pas mal de sang, mais rien dont son corps ne pouvait récupérer par lui-même. Finalement, la dernière se trouvait dans son dos. Le bout de verre se trouvait encore logé dans la plaie. Mathieu fit bien attention en retirant le morceau. Malgré tout, Makenzie de sentait plus rien. Elle se sentait comme une coquille vide. Le fragment c’était enfoncé de près de dix centimètres. Heureusement, aucuns organes n’avaient été touchés.

Une fois tous les bandages mit en place, Mathieu leur proposa d’aller dormir un peu. Il avait une chambre d’invité dans la maison, si ça ne les dérangeait pas de la partager, ils y seraient tranquilles. Makenzie le remercia. Le grand homme partit voir ses patients dans le centre d’aide. Le silence durant quelques minutes de plus. Ce n’était pas inconfortable, c’était simplement un moment de tristesse et de mélancolie. Ils avaient tout deux perdus quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Sans le dire ils savaient. Sans le dire ils comprenaient. Après tout, c’était le cas de tous les gens présent cette journée-là.

-Je vais rester ici quelques jours. Pour aider. Je… je… hésita-t-elle. Tu ne devrais pas trop traîner dans le coin. Va le plus loin possible. Ça ne fait que commencer.

Makenzie voulut lui dire de retourner en Angleterre, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas lui formuler cette demande. Il faisait maintenant parti d’Enola, du guêpier d’Enola. Lui aussi avait perdu aujourd’hui. Tous les Enolais avaient perdu. Toutefois, la guerre ne faisait que commencer. Elle-même pourrait essayer de partir loin, mais sans son cœur, elle n’en avait pas l’énergie. Son cœur était peut-être mort à l’heure qu’il était. Non, il ne pouvait pas l’être. Sinon, elle n’aurait jamais pu se battre comme elle l’avait fait. Elle devait garder espoir. Elle ne pu s’empêcher de dire :

-L’amour est beau, mais c’est une faiblesse. La mort est mille fois moins douloureuse.



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John Lewis Armstrong
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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyLun 6 Jan 2014 - 6:49

Nous marchons longuement. Je ne sais pas combien nous avons marché, mais j’ai l’impression qu’il s’agit de kilomètres et de kilomètres à n’en plus finir. Le poids de la mère commence à se faire ressentir dans mes bras. Mon cœur pompe à toute allure. Je sens les battements frapper dans mes tympans. Des gouttes de sueur perlent sur mon visage. Entre le soleil tapant et mon épuisement, je me sens faible. Je sens que je vais m’écrouler. Pourtant, je ne m’arrête pas. Je me concentre sur les pas de Mackenzie, qui mène la marche. Elle sait où nous allons, et c’est tout ce que j’ai besoin de savoir. Je préfère qu’elle ne m’indique pas le chemin qu’il reste à faire, de peur qu’elle ne me dise qu’il en reste encore beaucoup. Je sens que je risquerais de ne pas me rendre. Je risquerais d’abandonner. Mais je n’ai pas le droit d’abandonner. Cette femme et son fils comptent sur nous. Je jette un coup d’œil rapide à la mère, pendante comme une poupée de chiffon dans mes bras. Elle respire avec difficulté. Le sang recouvre maintenant une superficie trop large. Elle perd trop de sang. Je lui murmure de garder la pression sur la plaie, afin de stopper les saignements. Elle me répond par un gémissement qui ne veut rien dire. Je la laisse toutefois tranquille. Je sais qu’elle n’a plus beaucoup de force, alors je ne la ferai pas parler inutilement.

Je vois finalement Mackenzie m’indiquer que nous sommes arrivés. Moi qui m’attendais à retrouver un centre Pokémon, ou au moins un hôpital, je me retrouve en fin de compte devant une petite maison bondée. Nous pénétrons néanmoins dans la demeure, pour confier les blessés à un homme bâti comme un ours. Malgré sa carrure imposante, le maître des lieux démontra une douceur étonnant en me retirant la femme des bras, me soulageant du même coup de ce poids qui commençait à réellement m’épuiser. Aussitôt, je le vois disparaître dans une pièce, après m’avoir confié les soins du jeune garçon. Avec le peu d’état d’éveil qu’il me reste, je prends dans mes bras fatigués le petit, et me dirige dans un coin. Sous les ordres d’une infirmière qui semble débordée, je le place sur mes genoux alors qu’elle lui place sur la jambe un plâtre sommaire. Il sera nécessaire de lui en faire un de meilleure qualité lorsqu’il sera possible, mais pour l’instant, il fera l’affaire. Le petit garçon pleure, réclamant sa mère. Il hurle. Mais je le retiens. Je tente de mon mieux de le réconforter, lui murmurant à l’oreille que tout ira bien. Je lui promets que sa mère s’en sortira. Je le serre fort contre moi, lui offrant mon torse pour qu’il puisse y pleurer. L’enfant est dévasté. Il est au courant du danger dans lequel baigne sa mère. Il pleure pendant de bonnes minutes avant de s’épuiser, et il fini par s’endormir sur moi. Malgré tout, je continue à lui frotter le dos et à lui murmurer de douces paroles. Je me sens responsable de son sort. Je m’imagine déjà en train de le prendre en charge, si jamais sa mère ne s’en sortait pas. Je sais très bien que dans un tel cas, sa garde reviendrait probablement à son père, mais tout de même. Je me suis pris d’affection avec le jeune garçon. Il me fait penser au petit frère que je n’ai jamais eu.

Kenzie fini par revenir vers nous. Un silence épais nous entoure alors que nous attendons le verdict. Je ne sais pas vraiment si je veux le savoir. Pourtant, c’est avec énergie que je relève la tête au moment où l’homme revient vers nous, couvert de sang. Il nous annonce avec soulagement que la mère s’en sortira. Soulagé, je réveille le petit pour qu’il puisse entendre à son tour la nouvelle. Émerveillé par les miracles accomplis par le maître des lieux, le fils se met à courir vers sa mère, toujours endormie dans un lit de fortune. Avec des larmes aux yeux, il s’installe à ses côtés pour s’endormir avec elle. C’est touchant à voir. Touchant, mais surtout rassurant. Il est maintenant possible de se reposer un peu. Maintenant que le centre se trouve bien moins bondé. Avec Mackenzie à mes côtés, j’observe le soleil disparaître pour laisser place à la lune. Le premier janvier diaprait doucement avec l’astre lumineux. Bientôt, la nuit tombe, installant avec elle une légère fraicheur apaisante.

Nous avons finalement droit à nos propres soins. À présent qu’il ne reste pratiquement plus personne, nous pouvons espérer recevoir de l’aide. Je suis le premier à y passer, me faisant bander le corps ici et là, où il y a des lacérations et des bleus. Je réalise que j’ai eu de la chance. La pauvre Mackenzie n’a malheureusement pas eu la même chance. Alors que c’est son tour, je peux voir plusieurs lacérations profondes, nécessitant de l’aide. De grandes coupures qui lui laisseront probablement des cicatrices à jamais. Un souvenir ineffaçable de cette journée. De toute manière, je sais que jamais nous ne pourrons oublier ces évènements. Peu importe les bandages et les antidouleurs, nous n’oublierons pas. Pas moi, en tout cas. Jamais. C’est impossible.

Il ne faut pas longtemps à l’homme pour finaliser les soins. Une fois tout en place, il nous indique une chambre que nous pouvons partager pour la nuit. Elle est modeste, mais fera parfaitement l’affaire. Je suis déjà chanceux d’être en vie, alors je ne peux me plaindre. Avant de me diriger vers la pièce, je passe visiter la mère et son fils, et profite de ce petit moment de solitude avec eux pour leur souhaiter une bonne nuit. Je sais qu’ils n’entendent pas, car ils dorment à point fermé, mais c’est ma manière de leur dire adieux. Demain je devrai partir, je le sais. Demain sera la dernière fois que je les verrai. On peut croire que c’est moi qui leur ai sauvé la vie, mais dans les faits, ce sont eux. Si la femme ne m’avait pas incitée à sortir de mon cabinet de toilette, je me serais probablement fait prendre par les soldats. Ils seraient arrivés en groupe, et m’auraient emporté ou même tué. Je leur dois la vie. Même si nous ne nous reverrons jamais, nous sommes liés.

Je les regarde un instant avant de me diriger vers la chambre qui nous a été assignée. Kenzie s’y trouve déjà. Elle a pris place dans le lit, en s’assurant de me laisser suffisamment d’espace pour pouvoir me coucher. Je prends la peine de retirer mon tee-shirt pour le remplacer par un haut déposé à mon attention sur la commode. Je l’enfile sans énergie avant de prendre place aux côtés de mon amie. Je n’ai plus d’énergie, et pourtant, je ne sens pas le sommeil s’installer. Trop de choses me tournent en tête. Une en particulier. Yumi. Je la revois en boucle se faire amener de force dans ce camion, sans que je puisse agir. Je me revois, courir, sans pouvoir la sauver. Je ressens un pincement au cœur. Pour elle, et pour tous ceux qui ont perdu la vie, ou qui ont été emmenés. Je ne sais pas ce qui est arrivé aux autres. Victoria, Sam, Lana… Ils peuvent tous avoir péris, en ce premier janvier. Je n’ai eu aucune nouvelle d’eux.

Surpris par les paroles de Mackenzie, je me retourne pour l’écouter. Elle m’indique de quitter les lieux au plus vite. Elle a raison, et je le sais. J’en ai l’intention. Mais de la savoir toujours ici ne me rassure pas. Je connais le caractère de la jeune femme, et je sais qu’elle n’hésitera pas à s’exprimer sans gêne si jamais le Régime parvient jusqu’à ces lieux. Toutefois, je ne rouspète pas. Je la sais aussi capable de se défendre. Mackenzie est une jeune femme intelligente, je ne devrais pas m’en faire pour elle. Mais je ne veux pas la perdre, comme j’ai perdu Yumi. Je ne veux plus perdre personne. Plus personne. Je sens le sommeil s’emparer de moi. Il me prend, et m’attire. Il m’attire vers les vapes. Sur des images de Yumi se faisant enlever, je fini par m’endormir. L’amour est beau, mais c’est une faiblesse. La mort est mille fois moins douloureuse…
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Julianne Eriksen
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Julianne Eriksen
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Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout
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MessageSujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes »   Event n°2 ; « Nous ne sommes » - Page 4 EmptyMer 8 Jan 2014 - 16:38


Event

>NOUS NE SOMMES<


Bien étrange ce qui se passait en Julianne en ce moment même. En tenant le poignet de Lana et en l'entrainant à sa suite pour s'éloigner des la zone a risque, l'ingénieure sentait une chaleur envahir son cœur, un sentiment de douceur. Elles se retrouvèrent finalement dans un parc et Julianne fit s'asseoir Lana sur un banc, puis l'imita. Elle eut un haut-le-coeur en observant le visage de la jeune fille couvert d'hématomes. Quelque chose de bien moins chaleureux, la peur l'envahit, pour une fois  la borgne ne dit rien, elle observait Lana en silence, ne sachant que faire, terrifiée, dans un certain sens, et surtout, inquiète. Et si elle était arrivée trop tard? Ce n'était pas son genre de s'inquiéter pour autrui, mais depuis le début elle trouvait cette petite différente des autres, un peu semblable, car elle n'était pas pareille et ne se fondait pas dans la masse, certainement. Immobile, Julianne regardait Lana avec les yeux brillants de panique. Est-ce que cette petite serait morte si... Elle avait menti à son camp pour la sauver, elle aurait aussi pu passer son chemin, mais elle s'était arrêtée. Ce qui prouvait qu'elle avait encore un peu d'humanité en elle et qu'elle n'avait pas été complètement happée dans son monde. Et là, les paroles de Lana terminèrent de la briser. Si elle la voulait comme assistante? Mais... Mais pensait-elle vraiment qu'elle se servirait de lana de la sorte! Bon, oui, elle y avait un peu penser, à la formater à son image. C'est vrai. Mais elle ne pouvait plus parce que... parce qu'elle l'aimait beaucoup Lana, comme la petite sœur qu'elle n'avait jamais eu. L'ingénieure fit donc quelque chose qu'elle ne faisait jamais, et donc le fit maladroitement. Elle entoura la petite avec ses bras, sans se rendre compte qu'elle la serrait un peu fort.

« Lana, t'es bête ou quoi? C'était pour te sauver qu'j'ai dit ça. T'es pas obligée, tu me dois rien, t'sais. »

Julianne se rendit compte qu'elle faisait un peu n'importe quoi et se détacha de la petite, et constata une nouvelle fois son état. En hâte, elle sortit un paquet de mouchoir de sa poche et essuya le sang qui coulait le long du menton de la petite. Il valait mieux qu'elle aille dans un endroit adapté pour obtenir les soins appropriés. Julianne se sentait un peu perdue mais il fallait agir car elle n'était pas vraiment médecin.

« On va aller aux urgences, c'est le mieux, ils s'occuperont bien de toi. Je reste avec toi, t'inquiètes, ils viendront plus te trouver. Et tu pourras appeler ta famille, aussi. »

Julianne avait pris sa décision, elle voulait protéger cette petite. Jusqu'à ce qu'elle arrive à trouver ce qu'elle semble chercher, jusqu'à ce qu'elle se trouve.


/HRP: Pour ne pas spammer le topic d’évent et qu'on sort du contexte, on se continue ça en PV? °°/



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