Event no°4; «I lived»

I lived

Un sourire sincère se fit naître à mes lèvres lorsque César m’interpella comme titre de roi des muffins. Cet homme va visiblement me surprendre à tous les jours. Puis, mon ami me demanda qui était ma copine à mes côtés. Hum, je rougis en sentant mes pommettes se réchauffer. Je n’ai pas du tout honte de Reiko...au contraire...mais ce n’est pas ma petite amie, je viens tout juste de la connaître. Je la regardai avec un air gêné, j’allais répondre à César :

« Euh non Cé… »

Mais Reiko prit les devant en se défendant que non elle n’était pas ma petite amie, qu’on vient tout juste de se rencontrer, tout ça en un rythme très accélérée comme pour corriger la situation. Elle n’avait pas tord, mais intérieurement, j’espérai qu’elle ne se lasse pas de moi et qu’on pourrait se revoir après cet évènement, si elle le veut bien sûr. Je passai une main derrière les cheveux, signe que je suis un peu gêné. Me connaissant, ça va passer. Je confirmai les dires à Reiko en m’adressant amicalement à mon ami César :

« Ouais...on vient tout juste de se connaître César. Mais j’avoue que je ne détesterais pas la revoir...un jour… »

Est-ce que j’ai vraiment dit cela? Je me rendis compte après quelques secondes, mon regard se tourna vers ma cavalière, je lui fis un sourire timide, ouais...bravo pour la subtilité de pro Ed’ -_- Oui bon, j’ai envie de la connaître plus bon! Est-ce mal? Puis, s’il y a affinité après, pourquoi pas? Bref, j’entendis la voix de Samaël qui me répondit à mon salut. Je l’écoutai parler et à mesure qu’il me parlait, je ne pouvais qu’acquiescer à ce qu’il disait. Je lui fis un grand sourire, j’avais l’air d’un grand frère qui vient de retrouver un petit frère. Ouais...bon, je ne connais pas en détail Sam, mais je ne sais pas, il est chouette et gentil, il aurait fait un parfait p’tit frère. Je galère dans mes pensées moi là, il complémenta ma tenue, je lui répondis, toujours avec mon sourire bien à moi :

« Hey merci! De même! Je suis tellement content de te voir ici. Je me demandais ce que tu étais devenu, disons que je n’ai pas eu de tes nouvelles depuis...oh my god, déjà un an, le temps passe vite! J’ai cru que tu avais quitté Enola..bref, content que tu sois toujours là. »

Dis-je avec conviction et sincérité. Puis finalement, Charlotte s’exclama à ma présence, j’ai cru qu’elle était en train de m’ignorer, mais non, elle était peut-être sur un nuage ou quelque chose du genre. Je vins à sa rencontre et je ne pu m’empêcher de lui faire une accolade amicale avec un bisou sur chaque joue. Je suis content de la voir également.

« Je suis content de te voir également, oh! Sérieux! Mon petit Lee d’amour a évolué! Woah, je suis hyper content. Il doit être hyper heureux là où il est, tout ça grâce à toi. Oui, faudra que je vienne faire un tour à l’arène dès que possible. »

Puis je revins vers Reiko, puis je lui dis :

« Charlotte est une très bonne amie, je lui ai confié Lee mon Débugant récemment et je suis très content d’apprendre qu’il a évolué. »

J’avais l’air d’un gamin qui vient d’apprendre une superbe nouvelle. Mais bon, je me calmai pour ne pas que ma cavalière pense que je suis un débile sortit de l’asile. C’était plus fort que moi, ce qui concerne mes pokémons, je suis cent pour cent ouïe à leur état, ils sont comme mes enfants.

Puis, Natsume vint à notre rencontre afin de demander à Reiko qui elle était, j’allais la présenter, mais Samaël prit les devant en introduisant Natsume comme son...copain! Un grand sourire se forma et je donnai une tape amicale à l’épaule de mon ami dresseur :

« Woah! Sérieux!? Je suis content pour vous deux! »

Dis-je avec toute la sincérité possible. Puis j’envoyai un pouce positif à mon ami Natsume. Je trouve leur couple vraiment chouette. Je laissai donc Reiko se présenter. Sinon, je vis Charlotte partir avec César, je leur saluai du regard en leur envoyant un clin d’oeil amical. La musique changea et je me mis tranquillement à danser, ben quoi, tant qu’à être sur la piste de danse, faut se bouger le popotin non? Je restai tout près de Reiko, je restai sage à danser sur place, d’un côté, j’espérai que ma chère Reiko vienne me rejoindre.

Vêtements d'Edwin

Read me:

EVENT NO°4

J'étais heureux. Les mots de Weston me rassuraient. Il avait trouvé quelqu'un de fort dans sa vie, quelqu'un pour l'ancrer dans sa réalité plutôt que de le pousser à fuir. Je l'observais partir sans contre-coeur, sans me demander s'il se retrouverait entre de bonnes mains, si on l'aimerait à sa juste valeur, si on saurait lui faire comprendre qu'il méritait autant sa place sur cette planète qu'un autre. J'aimais ce pauvre blondin paumé, je me retrouvais dans un certain sens en lui. Je ne voulais que son bien, et j'espérais qu'un jour, il le voudrait bien lui aussi. Je ne pourrais pas le changer, je ne tentais pas de le faire non plus. Un jour viendrait où il voudrait réellement faire ce pas, mais cette décision viendrait de lui. Un jour, il m'appellerait en pleurant tout bas en marmonnant mon nom, perdu et fatigué. Fatigué de la vie qu'il menait. Et alors je me présenterais à lui. Je le soutiendrais, comme toujours. J'étais son ami, et si son comportement m'attristait, je ne le prenais pas personnel. J'avais foi, foi qu'il trouverait la lumière un jour. Il était sur la bonne voie, entouré de personnes qui l'aimaient. Au moins il n'avait pas à affronter ses démons seul. Avec un sourire, je réalisai que je me trouvais à présent seul, une perspective qui ne me dérangeait nullement. Je caressais une énième fois la tête du Tylton à mes côtés avant de prendre la route vers le buffet.

Je mangeais sans grande conviction, en discutant avec quelques fans ayant osé m'approcher. Je cherchais par le fait même mon amoureux parmi la foule, un peu ennuyé de ne pas le trouver. Alors que je terminais mon repas (quelques hors d'oeuvres que j'avais grignoté à contre coeur, ne trouvant toujours pas l'appétit), je le trouvai enfin, toujours aussi flamboyant, heureux, rafraîchissant. Je me glissais à ses côtés, un large sourire ému sur les lèvres. Je me demandais ce qu'il pensais de mon nouveau style. Même devant lui, je n'avais jamais osé me présenter, chauve. Je lui offrais un mince sourire humble, un peu gêné malgré tout, me sentant vulnérable devant lui. Alors qu'en fait, je le savais, qu'il ne me jugerait jamais, qu'il m'aimerait peu importe les circonstances. Il s'était montré fort déjà pour moi. Je glissais ma main dans la sienne, visiblement fébrile, l'attirant vers moi pour poser ma tête contre son épaule. Je savais que tout autour de nous, des journalistes s'empressaient de nous photographier. Je m'en souciais peu. On n'avait pas l'habitude de me voir aussi affectueux en public. Comme quoi ma maladie me changeait malgré tout.

Toujours sans parler, je me détachais de lui et prenais sa main, sans trop lui donner de choix. Je le tirai en direction de la piste de danse. Un sourire passa sur mon visage. Je n'avais jamais été très doué pour la danse, mais avec Emilio, je voulais bien tenter le coup. Je me mettais à osciller au rythme de la musique, un peu rigide malgré tout, rosissant en me rendant compte que j'avais l'air parfaitement ridicule. Le reste de la soirée se passa ainsi. Auprès de mon amoureux à danser, jusqu'à ce que mon corps réclame de se reposer, après quoi je restai près d'une table à discuter avec différentes personnes et à prendre grand plaisir, malgré toutes mes limitations physiques reliées à ma maladie. J'avais promis, après tout, que j'allais vivre, malgré ce cancer. Jamais il ne l'emporterait sur moi parce que j'en avais décidé ainsi, que j'avais dit oui à cette maladie qui me rongeait, que je l'acceptais sans la laisser gagner du terrain. Si je pouvais le faire contre mon mal, alors mon ami le pourrait, aussi, un jour. Comme tous ceux qui, de leur existence, se trouvaient confrontés à plus fort qu'eux, en apparence. J'étais fort, pour mes proches, pour moi. C'est ainsi que je vivrais.

Hors Jeu:

I LivedEvent no 4

De plus en plus, l’idée de m’enfuir dans les toilettes pour m’y cacher et y rester le reste de la soirée. Au moins, la compagnie d’une cuvette a beaucoup moins de chance de me mettre dans un tel état. Et quel état, d’ailleurs… Rouge tomate, je fixe obstinément le sol pour éviter d’avoir à croiser le regard d’Edwin, craignant sa réaction face à ce que je peux qualifier d’explosion de ma part. Si les propos du dénommé César ont causés ma réaction, c’est à présent cette fameuse réaction qui m’empêchent de sortir de cet état. Quelle honte… Mais tu pensais à quoi, Reiko!?! Exploser ainsi, quelle idée! Je m’en veux terriblement. Et si j’avais blessé mon cavalier? Que doit-il pensé, à présent? J’espère ne pas l’avoir blessé…

Heureusement pour moi, le jeune homme du nom de Natsume je crois, vient à ma rescousse en changeant de sujet. Il s’adresse à moi comme si cette scène désastreuse n’avait jamais eu lieu, ce qui réussit légèrement à faire baisser ma gêne. Je relève les yeux vers lui, légèrement surprise par sa question. Il est vrai que depuis le début de la soirée, peu nombreux sont ceux qui m’ont reconnus comme étant Chérazade. Hormis les quelques photographes ayant pris quelques clichés de moi sur la piste de danse, je n’ai pas eu à faire aux paparazzis sans pitié. En même temps, j’imagine que c’est normal. Je n’occupe mon post que depuis quelques temps, après tout. Sans doute que d’ici quelques années, j’aurai affaire aux mêmes traitements que mes camarades les autres élites de l’île. En attendant, j’imagine que je devrais profiter de ce temps de paix. Mais malgré tout, ce jeune homme à l’impressionnante coiffure semble tout de même se questionner sur mon identité. Est-il un concurrent cette année? J’en doute. J’ai suivi la progression d’une bonne partie des challengers de cette année, et le visage de ce jeune homme ne me dit rien. Dans ce cas, sans doute a-t-il reconnu mon visage après l’avoir aperçu sur l’une des revues à potins que j’affectionne tant malgré moi.

-Oui, possible que tu m’aies déjà vu. Dans une revue, peut-être? Ça… Ça te dit quelque chose, Chérazade?

Je rougis légèrement après avoir prononcé ce nouveau nom. Je n’ai pas l’habitude de me présenter ainsi. C’est une drôle d’impression. Mais je n’ai pas le temps de me noyer dans ma gêne que le copain du dénommé Natsume vient à son tour détendre l’ambiance. Ce sont des gens plutôt sympathiques, au fond. Un sourire aux lèvres, j’acquiesce d’un simple hochement de tête à la question de Samaël. Ainsi, ils connaissent eux aussi Adélia! Malgré ce qu’elle peut dire, cette fille est plutôt populaire! Peut-être même plus que moi, alors qu’au fond, ça devrait être le contraire… Mais je ne m’en plains pas. Adélia est une fille adorable qui mérite amplement l’amour de tous ces gens.

À présent plus détendue, je discute quelques instants avec les amis d’Edwin, jusqu’à ce que ce dernier se mette à se trémousser sur place, contaminé par la musique qui joue toujours dans la salle. Un sourire amusé sur les lèvres, je me laisse à mon tour contaminer par l’enthousiasme du jeune homme. À mon tour, je me mets à me dandiner au son de la musique. Après cette petite pause que nous nous sommes permis, je me sens pleine d’énergie, à un tel point que je pourrais sans doute passer le reste de la soirée à danser ainsi. Bien sûr, je devrai éventuellement faire une pause pour m’aventurer près du buffet, et sans doute que je m’assurerai aussi éventuellement d’aller jeter un coup d’œil à Adélia, histoire de voir où elle en est avec ce charmant jeune homme qui lui faisait de l’œil, mais sinon, je pense bien que je pourrais terminer la soirée en la compagnie de ce charmant Edwin et ses mouvements stylés.

(c)Golden

Résumé:

I LIVED

Ben ça alors! Le Roi des Muffins connaît vraiment tout le monde! Se dit Cesar, qui a des étoiles dans les yeux, entouré de tant de monde si gentil et sympathique. C’est donc lui qui a offert son petit Débugant à Charlie, qui a récemment évolué en un beau Kicklee. Et même Samaël semble le connaître! Bah, ça alors! Cesar envie un peu Edwin de connaître tant de monde. Mais il continue de sourire de toute ses force, en écoutant avec une attention inflexible les propos de toutes ces personnes encore peu connues. Son attention est telle pendant ces conversations, qu’il est comme tiré d’un état second quand Charlie l’entraine à nouveau par la main, dans une autre direction. Dommage, il n’a pas eu le temps de faire plus amble connaissance avec Reiko, la cavalière d’Edwin, ou encore avec Sam et Natsume, mais ce sera pour une prochaine fois.

« Euh… Okay! A plus tout le monde! »

Apparemment, ils ont laissé Anaïs un peu seule, c’est vrai que pour le coup, il espère qu’elle ne s’est pas ennuyée, toute seule. Seule? Hm-hmm… il semblerait qu’elle n’ait pas été si seule que ça, à en voir le brun assez joli, comme l’a dit Charlie, on dirait même qu’ils avaient dansé tous les deux! Cesar sourit d’un air niais et un peu taquin aux deux danseurs, avant que la Championne de kidnappe la fille aux cheveux de geais pour l’interroger à propos de sa dragonne. Cesar eut un court soupir, quand Charlie s’intéresse à un Pokémon, on ne l’arrête plus! Ils avaient tellement parlé de Lisa, d’Apollon, et de pleins d’autres Pokémon qu’ils apprécient tous les deux pendant des heures! Non, non, il n’était pas jaloux que Anaïs puisse à son tour profiter de ce plaisir. Pas du tout. Cesar grogna discrètement, et se tut, après tout, il n’a pas de raisons d’être jaloux, parce que Charlie a beau parler, elle n’a pas lâché une seconde sa main depuis qu’il l’a reprise dans la sienne. Et pour cela, il est plutôt fier! Il ricane intérieurement, avec un air victorieux. Alors que les deux jeunes femmes discutent, il ne s’est pas rendu compte qu’il s’est mis à fixer Charlie, n’écoutant plus du tout la conversation des deux amies. Anaïs aussi semble un peu ailleurs, il faut dire.. Drôle de situation! D’ailleurs, elle ne tarde pas à poser une question qui met Cesar en joie.

« Danser avec Charlie? Encore? Baaah… j’dirais pas non, moi! Héhéhé! Et toi, Anaïs, c’était qui le garçon avec qui tu as dansé, c’était bien? »

Et hop, question gênantes spotted. Bah, oui, c’est Cesar, vous vous attendiez à quoi? Cesar avait bien envie de danser le reste de la nuit encore. Il regarda autour de lui, l’air envieux des danseurs présents sur la piste, et il put apercevoir le type au costume multicolore danser avec… Eh, mais, ce n’est pas le type qui a fait un discours quand ils sont arrivés? Ils ont l’air très amoureux, eux. Mais… Ce ne sont pas deux garçons? Bah, Natsume et Samaël sont bien deux garçon aussi, et ils sont très beaux et très heureux comme ça! Il haussa les épaules, l’air heureux pour le blond qui avait eu raison de le pousser à inviter Charlie à danser. Comme la soirée avançait et qu’il avait quelque peu piétiné pendant plusieurs heures, Cesar commençait à avoir un peu le sang qui descendait dans les pieds, et avec ces chaussures chics qu’il n’a pas l’habitude de porter, ça commençait à ne pas être très agréable, pour dire les choses clairement. Mais… Si c’était pour danser avec ses amies, il sait bien que la douleur s’en irait tout de suite!

« Bah, on peut retourner sur la piste un peu, ouais! Charlie, Anaïs, vous voulez venir? »

Il n’attendit pas tant leur réponse pour aller se déhancher de nouveau comme un débile, attirant l’attention des moqueurs sur lui, mais peu lui importe, de toute façon. Il continua un bon bout de temps ainsi, se sentait investi d’une énergie nouvelle et débordante. Après tout, c’est la première fois qu’il va à une telle soirée, et il compte bien en profiter a fond, pour un bon moment encore! Un long temps passa encore ainsi, avec ses amies, avec Charlie toujours aussi joli dont la vue était de plus en plus additive pour lui sans qu’il ne sache pour quelle raison. Puis, a partir d’un certain temps, la fatigue se fit sentir, et Cesar partit s’asseoir sur une chaise. A l’occasion, Charlie vint le rejoindre, et piquant du nez, il s’était endormi sur l’épaule de la Championne, dans cette ambiance si chaleureuse. Toutes ces mémoires de cette soirée resteraient à jamais gravées en lui. Il s’est senti tellement vivant et tellement bien, pour une des premières fois de sa vie. Et il était prêt à recommencer n’importe quand.

EVENT N°4

LIS MOIIII:

I LIVEDEvent no°4

Il y a quelque chose dans cette jeune fille qui me plaît. Je crois que c'est sa simplicité. J'ai devant mes yeux une adolescente sincère, bien loin des pauvres chipies superficielles que j'ai pu croiser sur mon chemin pendant mes années de lycée. Elle me fait penser un peu à Lily dans un genre différent, bien évidemment. Probablement que c'est ce qui me pousse à être gentille avec elle, de reconnaître un peu de ma meilleure amie en elle. Dans tous les cas, je crois pouvoir affirmer sans me tromper qu'elle est une fille authentique, fidèle à elle-même et gentille. Autant de qualités que je ne souligne pas souvent chez les autres, et encore moins chez les membres de mon propre sexe. J'ai l'envie toute simple d'apprendre à mieux la connaître et surtout de ne pas la laisser seule dans cette soirée animée. Quelque chose me dit qu'elle n'était pas totalement à l'aise avec l'Hôte de Pension de Zazambes, ce qui était le cas avec nous. Bon, peut-être que je me trompe et qu'elle le trouvait complètement canon et que je viens de réduire ses chances avec lui à néant par mon intervention... Hum. À réfléchir. De toute façon, il est trop vieux pour elle, celui-là! Quatre ans de différence c'est vraiment énorme, je rêve, il aurait fait totalement vieux pédophile s'il avait tenté quoi que ce soit avec elle. Je secoue la tête en y pensant. Hein quoi? Quel âge a Cesar lui? Oui nous avons quatre ans de différence nous aussi mais ce n'est pas pareil nous. Nous, nous sommes juste amis. Puis Cesar fait si jeune en mentalité (moi aussi d'ailleurs) que ça ne compte pas du tout! Voyons... que disais-je moi? Je ne sais plus du tout où j'en suis.

Ah oui! Anaïs vient de nous demander si nous voulons retourner danser, et vu la douleur qui émane de mes pieds, je n'en suis pas tellement certaine. Au moment où je m'apprête à refuser, la voix de Cesar, toujours aussi enthousiaste, vient réfréner mon propre négativisme. Il a encore envie de danser avec moi... Alors peut-être que ce ne serait pas si moche finalement! Je rougis discrètement en tâchant de dissimuler le tout en toussant. Nous nous mettons donc à danser, ce que nous n'abandonnons pas pendant une bonne partie de la soirée. Nous sommes en train de dépenser toutes les calories que nous avons pu ingurgiter dans la soirée. Les chansons défilent les unes après les autres, si bien que je ne vois pas le temps nous échapper. Je ne réalise que le poids de ma fatigue lorsque, beaucoup plus tard, Cesar nous quitte pour aller s'asseoir un peu. Je l'observe partir à regret, me mordant la lèvre en soupirant intérieurement. Quelle soirée! Moi qui avait cru m'ennuyer! Au contraire, j'ai eu du plaisir à la pelletée. Je souris presque bêtement en détachant mon regard de lui, en me remémorant le tout, un peu gênée. Je danse encore un peu, jusqu'à ce que la fatigue aille raison de moi aussi. Alors je m'adresse à Anaïs :

«Je suis désolée, Anaïs, je vais te laisser. Je vais rejoindre Cesar, on va partir bientôt. Mais je te file mon numéro, ce serait sympa de se revoir. Oh et si tu as envie un jour, passe par mon Arène!»

Sur ce, je lui laisse un papier avec mon numéro et je file entre les dresseurs pour aller retrouver Cesar, assis à l'écart. Presque aussitôt assise près de lui qu'il pique du nez et s'endort contre mon épaule. Je me mets à caresser ses cheveux argentés en souriant, attendrie. J'ignore s'il entend les quelques mots que je lui adresse ensuite :

«Merci d'être venu avec moi ce soir, Cesar. Je me souviendrai toujours de cette soirée.»

Je disais vrai. Je pose finalement ma tête contre la sienne en fermant les paupières, m'abandonnant à un énième sourire.

Résumé:

(c)Golden

Invité

I LIVED!

Emo emo??

Dans la lune, oui je l’étais, mon pokémon me bloqua la vue en essayant de m’interpeller. Qu’est-ce qu’il essayait de me dire? Je n’en ai aucune idée. En tout cas, je sais que je m’emmerde un peu, pas que la cause et tout ne m’intéressait pas. Pourquoi on s’amusait tous alors que des enfants pourraient avoir besoin de notre support moral? Ok, c’est beau tout ça, mais donner de l’argent ne suffit pas, tant qu’à y être, j’aurai pu uniquement donner mon argent et ne pas venir, ça aurait fait la même chose. Faire le party pour une cause alors que les enfants ne sont même pas là, c’est inutile. Je sentis Storm s’écraser sur ma tête, il avait l’air aussi ennuyé que moi. Assis sur un sofa confortable, à un mur, je me mis à regarder les gens danser dans la salle. Pour la majorité d’entre-eux, ils avaient l’air heureux et contents. Je les enviai dans un sens puisque je voulais moi aussi me faire des amis. Soudain, une jeune femme vint à ma rencontre pour me demander d’aller danser avec elle. Ah, non, elle est folle? Je ne veux pas aller danser avec une inconnue, alors je lui mentis :

« Non désolé, j’ai mal à la cheville. Je peux pas aller danser. »

Je lui fis une mine désolée et je la vis faire une moue déçue, bon, j’ai le droit de ne pas aller danser non? En fait, je déteste danser point à la barre. De plus, cette fille va peut-être se faire des idées et vouloir plus avec moi? Han qui sait? Mais non, je suis aux gars! Je ne veux pas développer quoi que ce soit avec une fille...personne n’égale celle qui a disparu…

Un autre soupire, je vais peut-être en faire une collection de soupires. Mon regard se porta sur une jeune femme qui me paralysait presque sur place. Je la vis tourner la tête, son regard...non, c’est impossible...elle est morte! Cette fille ressemblait trop à Adélia...sauf que l’originale était beaucoup plus belle! Ouais, celle-ci était légèrement différente! C’est peut-être sa sosie en fin de compte. Elle disparu de ma vue en se fondant dans la foule, ouais...j’étais peut-être en train d’halluciner. Mais quand même...le fait d’avoir un semblant espoir de voir ma chère Adélia, une larme coula sur ma joue droite. Je me levai pour aller me diriger au buffet afin d’aller remplir mon estomac. Je pris un assiette et je remplis avec un peu de tout. Je pris un raisin que je donnai à Storm qui le bouffa avec plaisir. Manger va me faire penser à autre chose et surtout aider à m’occuper pour que le temps passe plus vite

Je vis Mephisto passer et je l’observai de loin, un sourire se créa sur mes lèvres, je n’étais pas un fan, mais j’appréciai bien le conseiller, je regardais beaucoup de ses matchs à la ligue pokémon. Une envie folle d’aller lui parler me prit, mais je ne fis rien, merdouille, qu’est-ce qui m’arrive, pourquoi je ne peux pas aller de l’avant et m’ouvrir aux gens? Je me contentai de rester dans mon coin, ne parlant à personne, j’espérai d’un côté connaître quelqu’un sans aller danser. Bref, le temps des échanges de cadeaux arriva, enfin!

Je repartis dès que la soirée s’éternisa et que le programme de la soirée fut complété. Je pris le premier taxi pour retourner à Amanil le plus vite possible.

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I lived

Je me remis à danser, espérant que Reiko vienne me rejoindre. Je suivis le rythme de la musique, je suis content de pouvoir danser, ne penser à rien et juste me trémousser le corps en agitant le corps au rythme de la musique. Je sentis une présence reconnaissable près de moi. Je fis un sourire ravi lorsque la jolie conseillère vint me rejoindre. Donc, finalement, “miss timide” en veut plus! Je me rapprochai d’un simple centimètre, juste pour avoir une certaine proximité de miss Cherazade. Je lui lançai quelques regards, tantôt souriant, tantôt expressifs au fil des mouvements que je faisais. Oh my god qu’il commençait à faire chaud, ça faisait très longtemps que je n’ai pas dansé ainsi. Je n’arrêtai pas pour autant, danser en compagnie d’une personne sympathique comme celle en face de moi, je ne pouvais pas l’oublier et faire comme si je n’ai rien fais de ma soirée.

J'eus tout de même une arrière pensée concernant Natsume et Samaël. Ça été une sacrée surprise, je ne m’attendais pas à ça. Soyez certains que ce n’était pas une mauvaise surprise, au contraire, j’étais ravi et content pour eux. Je ne les connais pas à cent pour cent, mais d’après de ce que je sais d’eux, ils vont très bien ensemble. J’espérai que du bien pour ces deux tourtereaux! Je revins à moi lorsque je me fis légèrement bousculer, cela me dérangeait, mais au moins la personne s’excusa et je passai l’éponge à cet incident. Finalement, Cherazade m’amena hors de la piste de danse, je lui dis :

« Woah, ça faisait longtemps que je n’ai pas dansé intense comme ça. »

Dis-je avec un sourire. Je repris un peu mon souffle, je n’étais pas particulièrement essoufflé, mais c’est qu’il fait vraiment chaud. Je déboutonnai mon veston gris argenté pour libérer un peu d’espace pour que mon corps respire. Enfin, que l’air envahisse mon corps.
Reiko m’amena au buffet pour manger un peu. Je lui dis :

« Je reviens un instant, je dois aller au toilette. »

Je lui fis un clin d’oeil, puis je me dirigea dans les toilettes des hommes. Heureusement, il n’y avait pas beaucoup d’hommes, je me dirigea aussitôt au lavabo pour imbiber mes mains d’eau froide. Puis je touchai le visage avec l’eau pour me rafraîchir la face. Ah, ça fait du bien de baisser la température du corps de cette façon. Je pris du papier pour me sécher les mains et le visage. Je sortis des toilettes pour rejoindre la belle Reiko. Puis je finis mon assiette. La nourriture était excellente. Soudain, je vis Alois! Oh, mon cher Aloïs est làaaaa! J’aurai voulu aller voir le champion de Baguin. Mais il semblait collé sur une autre personne, un homme aux cheveux blonds...collé comme...s’il était en couple avec? Ce fut étrange de voir tout ça, je me surpris à être déçu? What the fuck Ed? Une pointe de jalousie? Nahhh! Un peu? Shut up voix dans ma tête!

Puis, mon regard se porta à nouveau vers Reiko, je lui esquissai un sourire, puis je vis qu’il était tard. Je lui demandai d’attendre quelques secondes, puis je pris un papier de table pour écrire mon numéro de téléphone, enfin, mon numéro de téléphone portable hein. Je pris le papier et je le mis délicatement dans la main de Reiko en lui refermant la main. Puis, je sentis que mes pommettes se mirent à montrer leur rougeur. Je fis sortir Kinésis mon Alakazam, prêt à partir, je m’adressai à la jolie conseillère :

« Je suis ravi de t’avoir rencontré Reiko...enfin...si ça te tente de me connaître plus...car moi ça m’intéresserait...voilà mon numéro. Il se fait tard, je dois y aller. J’ai passé un bon moment en ta compagnie. »

Dis-je en souriant, puis sans plus pensée, je me pencha rapidement vers elle pour lui donner un bisou sur la joue gauche. Je pris le bras de mon allié psychique, puis j’envoyai un salut de la main à la jeune fille aux cheveux noirs.

« À la maison mon grand. »

Kinésis acquiesça puis il utilisa la téléportation pour retourner à mon appartement à Zazambes. J’envoyai un SmS à tous mes amis que j’ai vue dans la soirée pour leur souhaiter une excellente soirée, que je les aime puis que j’étais content de tous les voir. Fin de la soirée!

Vêtements d'Edwin

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Event n°4

I lived

PDV Tristan

Sans l'adolescent, il ne serait probablement pas ici en train de danser, et les Weber auront eu un nouveau mort à pleurer. Mais par Arceus, ce qu'il pouvait parfois le maudire ! Il sait très bien que Sam ne veut que son bonheur, mais quand même, il y a des limites ! Peux-tu vraiment s'immiscer dans sa vie sentimentale, même de loin ? Réponse : évidemment. Et il aurait honte de l'avouer, mais Tristan ne sait pas s'il aurait trouvé le courage d'inviter Adélia lors d'une danse si cela s'était passé autrement. Il faut croire que cette proximité soudaine et inattendue -mais pas non désirée aheum- a été une occasion pour lui de glisser quelques mots ; et bien qu'il n'ait pas réussi à finir sa phrase malgré tout, la jeune femme a réussi à le comprendre malgré sa maladresse. Bizarrement, il se surprend à ne pas réussir à contenir un sourire un peu trop niais et heureux quand elle lui avoue que ça lui ferait plaisir de danser avec l'Hôte de Pension. Lui qui était si peu sûr de lui et qui croyait pourtant qu'elle ne se souviendrait pas de la soirée qu'ils ont passé ensembles, il ne peut plus nier qu'Adélia se souvient même très bien de son sauveur.

Difficile de contenir sa timidité quand elle lui présente sa main, mais il finit par y parvenir et la prend avec délicatesse dans la sienne, priant pour ne pas écraser accidentellement ses doigts ou ses pieds sous l'effet du stress et, surtout, de sa maladresse. Enfin maladresse... Il refuse de se l'avouer à lui-même, mais Tristan est loin d'avoir deux pieds gauches, et il se débrouille même plutôt bien pour quelqu'un qui n'a pas souvent eu l'occasion de danser auparavant. Ah ba oui, hein, faut dire que les soldats de la prison étaient du genre à faire la fête autrement avec les détenues, haha...
Sans qu'il ne s'en soit rendu compte, la musique change radicalement de ton et prend des mesures plus rythmées, comme de la salsa, faisant davantage bouger les corps des couples sur la scène dans une danse qui se veut, suivant la musique, sensuelle. Mais disons que, si Adélia fait élégamment onduler ses formes au rythme de la salsa et semble très bien parti pour enflammer la scène à elle-seule, c'est légèrement moins le cas pour le Weber qui fait mine de bouger selon les indications de la jeune femme mais qui a bien du mal à avoir un déhanché aussi sexy que celui de son amie. Au lieu de ça, il a plutôt l'air d'un coincé avec un bâton dans les fesses, digne d'un certain autre ami de la coordinatrice, d'ailleurs.

Mais la façon de danser de l'Hôte de Pension n'est pas ce qui préoccupe le plus ce dernier. Sans qu'il ne sache vraiment pourquoi, détacher ses yeux de la médecin est devenu chose impossible depuis tout à l'heure, et ses mouvements se font de plus en plus lents au fur et à mesure qu'il l'observe et admire ses gestes coordonnant parfaitement avec le tempo. Cependant, il se fige d'un coup en observant le gloussement lointain de l'adolescent qui l'embête depuis tout à l'heure. Tristan se sent tout à coup rougir en constatant que le nounours a toutes les raisons du monde de se moquer. Le voilà, en train de danser comme un pied en compagnie d'une fille plus que ravissante qui attire bien des regards et lui-même la contemple avec fascination, tel l'idiot qu'il est, ses yeux bruns s'illuminant devant la brunette qu'il reconnaît à peine comme celle de la dernière fois, tant elle est physiquement transformée et surtout plus pétillante.

Mais trop, c'est trop. A partir d'un moment, Tristan doit se rendre à l'évidence : s'il se sent étrangement bien en compagnie de son amie, une part de lui n'est clairement pas à l'aise ; et surtout, il doit prouver à l'Enodril qu'il peut se prendre en main seul et agir de lui-même.
Alors on ne saura jamais vraiment ce qui se passa dans la tête du Weber à ce moment-là, mais il y eut comme un déclic.
Car lorsque le serveur passa près d'eux, Tristan, qui n'est habituellement pas vraiment porté sur l'alcool, et l'évite, même, prend cette fois-ci deux verres qu'il vide cul sec avec une telle rapidité qu'il a tout juste le temps de les reposer sur le plateau sur lequel il les avait dérobé.
Tout à coup, entre-temps, une liane apparut « mystérieusement » manque de faire tomber l'infirmière pendant qu'elle danse. Mais heureusement, avant qu'elle ne chute, Tristan ne lâche pas sa main et la serre un peu plus, la retenant de justesse pour lui éviter de se faire mal. Puis, il prend une grande inspiration, avant d'expirer, et ramène un peu plus Adélia contre lui. Il la scrute désormais avec un regard brûlant, qu'il n'avait jusqu'alors montré à personne. En quelques minutes, il reprend sa place sur la piste et c'est à son tour de guider la jeune femme dans une danse qui ne ressemblent pas tout à fait à la salsa, mais qui est tout aussi sensuelle et endiablée. Il la fait tournoyer, sur la piste comme sur elle-même, et vole même une rose dans un bouquet du décor, qu'il tient entre ses dents, tel le romantique qu'il n'a pourtant jamais été.

- Je suis surpris que personne n'ait pensé à inviter une femme aussi jolie. Croyez bien que je l'aurais fait depuis le début si j'avais osé vous déranger un moment le temps d'une danse.

Son sourire est mi-tendre, mi-séducteur, mais lui qui est très loin d'être un roi de la drague, cela le rend à la fois plus ridicule et adorable qu'autre chose. Cependant, le « nouveau » Tristan est tellement surprenant et inattendue que l'Hôte de Pension se retient d'exploser de rire quand il ose enfin voir la tête de Samaël qui vaut son pesant d'or. La bouche entrouverte, les yeux écarquillés semblables à ceux de merlan frit, l'ourson ne comprend clairement pas ce qui arrive à son ami, et était bien loin de se douter qu'une part de lui était ainsi. Mais il faut croire que la prison lui a donné un caractère quelque peu caché qu'il ne désire montrer d'ordinaire que derrière son masque de Résistant. Mais, désireux de prouver à l'autre idiot ce qu'il savait faire, il n'avait pas pu s'empêcher de s'enfiler ces deux coupes alcoolisées pour le « réveiller ».
Puis, la musique semble s'adoucir d'un coup. L'expression de Tristan se fait plus douce, comme celle qu'il a l'habitude d'avoir, et ses gestes perdent progressivement de leur vigueur.

- Je suis heureux de voir que tu vas mieux, et surtout, que tu es bien entouré. Je croyais que tu ne te souviendrais pas de moi, mais... je... je suis content que... que... que...

Oups. L'alcool ne ferait-il déjà plus effet ?... Le Weber se met de nouveau à rougir légèrement, se demandant si le comportement qu'il vient d'avoir à l'instant va plus paraître comme un changement positif ou négatif. Ce n'est qu'au bout de plusieurs secondes qu'il se rend enfin compte de sa main toujours bien présente dans le dos d'Adélia ; main qu'il a du mal à retirer, d'ailleurs.
La rose toujours dans sa bouche, l'idée de la jeter lui vient. Mais alors qu'il la prend entre ses doigts, il reste immobile quelques instants, fixe de nouveau sa partenaire, et coupe la tige pour pouvoir glisser la fleur dans les cheveux de la coordinatrice et les parer ainsi d'une décoration temporaire qui ne pourrait qu'embellir un si beau visage comme le sien. Il n'a d'ailleurs pas remarqué qu'il était passé au tutoiement, et que cela ne le gêne pas plus que ça, en vérité.

Réalisé par BlueBerry pour Orange

En gros:

I lived

Event no°4

Je sens bien que la timidité de Tristan ne se perd pas, malgré mes encouragements et ma main contre sa hanche, incitation presque provocatrice à onduler au même rythme que le mien. Je me perd dans la chaleur envoûtante de la musique, les membres possédés de sa rythmique sensuelle, abandonnant le peu d'emprise qu'il me reste sur ma raison. La fièvre ravageuse de cet air hispanique a suffit, en plus de l'alcool, à faire de moi quelque chose qui se rapproche de plus en plus de la désinvolte Mascarade. Je riais, gorge déployée, les yeux plissés comme pour ne manquer aucune seconde de ce moment partagé, suivant chacun de ses mouvements avec une attention méticuleuse, comme si j'attendais celui qui viendrait briser toute inhibition entre nous. Je n'ai plus envie de jouer à ce jeu, celui des faux sourires, des rougeurs, des paroles maladroites. Une fois contaminée par la musique, je peux devenir une nouvelle personne, une jeune femme fière, assurée, sexy même s'il le faut, en plein possession de ses moyens. J'ai laissé derrière moi toute cette gêne, cet embarras, et ce poids que je porte à chacune de mes pensées qui se perdent vers lui, lorsque je pense au fait qu'il m'a sauvé la vie. J'aurai l'occasion plus tard, la tête froide, de recommencer à m'en faire au sujet de la dette que j'ai envers lui. Pour le moment j'espère secrètement que le feu endiablé qui me consume saura le sortir de sa torpeur. Quelque part, je crains que ce ne sera jamais le cas et que de danser avec lui est vain.

Vain pour quoi? Je ne sais pas. J'ai envie d'en connaître plus sur lui, de découvrir des facettes cachés de ce mystérieux jeune homme Hôte de Pension qui m'a sauvé d'un très mauvais pas à Zazambes. Je l'ai connu gentil, affectueux, attentionné et concentré, mais encore? Qui est Tristan Weber? Je cherche à percer ses secrets, à ouvrir un peu ce pan de mur dans lequel il s'entoure, cette timidité certainement aussi dense que la mienne, même d'avantage. De qui cherche-t-il à se protéger? Peut-être de moi, qui sait. Je ne saurai probablement jamais. Pourtant je continue d'espérer... Et cette fois peut-être pas à tort. Au moment où je le sens un peu se détacher de moi, un serveur passe à sa hauteur. Son geste est si rapide vers les deux coupes que pendant une bonne poignée de secondes, je suis convaincue d'avoir halluciné. Pourtant il repose deux verres de champagne vides, se tournant ensuite vers moi alors que je le considère avec des yeux ronds, la bouche toute ouverte dans une expression de surprise entière. Je ne suis pas au bout de mes peines car je trébuche à nouveau -satanés souliers, je le jure de ne plus jamais les mettre!- et me retrouve à nouveau après de lui. Il me rattrape juste à temps, s'emparant de ma main que je lui cède volontiers, jetant sur lui un regard fiévreux qu'il... me rend?

Je crois vraiment rêver. Mes neurones engourdies par l'alcool me jouent des tours, et je m'imagine tout de cette scène irréelle et pourtant très agréable. Alors que Tristan me ramène tout près de lui, je me laisse faire, complètement docile, électrisée par ce charme nouveau et l'éclat sauvage de ses prunelles marron. Diantre qu'il est beau gosse. Et d'autant plus lorsqu'il me fait de tels yeux! C'est qu'il joue avec le feu, à me mener dans une danse différente, mais tout aussi sensuelle sinon plus. Complètement charmée je me suis mise à sourire, le regard brillant, une boule s'étant formée au creux de mon estomac alors que la femme en moi en réclame d'avantage. J'en oublierais probablement la foule autour de nous. Il fait un moment que j'ai fait assez confiance en quelqu'un pour le désirer, mais cette fois, je me sens simplement bien dans ses bras, libre, attisée jusqu'au plus profond de moi-même. Pour une fois, je ne crains pas, je ne crains rien. Je rigole simplement à la vue de la rose entre ses dents, et rougis telle une pivoine lorsqu'il dit sans bégayer un seul instant qu'il m'aurait invité plutôt s'il l'avait osé. Oh Arceus, faites que ce moment ne s'arrête pas!

Notre danse perdure un moment, chaude, endiablée, jusqu'à ce que le morceau s'achève. Avec déception, je le laisse mourir pour céder sa place à une musique beaucoup plus douce. Une moue mi-déçue, mi-souriante se peint sur mon visage. Peu à peu je reprends le contrôle sur mon être, surtout depuis que Tristan s'est quelque eu éloigné. Une part de moi s'y accroche toujours cependant. Comme dans un refus de voir ce jeune homme différent partir. Mon partenaire de danse a repris contenance lui, aussi, son expression adoucie. La timidité semble être revenue elle aussi, car ses mots sont alors hachés, moins naturels.

«Je ne pourrais pas faire autrement que de me souvenir de toi, Tristan. J'ignore ce que j'aurais fait ce soir là si ce n'était pas de toi. Amadeus a survécu grâce à toi. Il se porte beaucoup mieux, il a même repris sa force d'antan même si sa cicatrice ne disparaîtra jamais. Il serait ravi de te revoir d'ailleurs. Tout comme... euh...»

Bah oui, moi. Je me mets à rougir à mon jour. Comme quoi sa timidité a quelque chose de contagieux, comme l'a peut-être été ce coup de chaleur tout à l'heure pour lui. Je tortille une mèche de cheveux autour de mon doigt en me mordant la lèvre. Alors qu'il pose la rose dans mes cheveux. Je rougis d'autant plus.

«Hum... Merci Tristan. Je vais retourner vers ma cousine, elle m'attend, puis j'ai un peu laissé mon amie avec un pur étranger pour venir te retrouver alors heu... Bref, ce n'est pas important... Ce que j'essaie de dire c'est que je vais... y aller mais... Euh... Ce serait vraiment bien de se revoir.»

Sur ce je me jette à moitié dans ses bras dans un élan d'affection presque enfantin, posant finalement un baiser contre sa joue. Je me retire ensuite en vitesse, cachant à moitié mon visage d'une mèche de cheveux afin de dissimuler mes rougeurs.

«À... à bientôt Tristan...»

Sur je m'enfuis avant de me liquéfier sous le brun saisissant de ses prunelles.

Hors Jeu:

(c)Golden

Event N°4

"I lived"

Les fêtes sont funs, ou du moins elles le sont jusqu'à un certain moment. Faust n'est pas du genre ermite associable, loin de là, mais même lui finissait par être fatigué par l'agitation constante et cette incapacité de se poser cinq minutes dans un endroit pour s'y reposer en paix et sérénité. Fatigué, il avait fini par dire à ses admirateurs et aux nombreuses personnes qui étaient venues l'aborder pour des raisons plus ou moins variées et intéressantes. En s'éloignant, il s'était rendu compte qu'il s'était approché d'un balcon et se dit que ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée que d'y rester, d'autant plus que Nero et Fae avaient eux aussi envie d'un peu d'espace. Après s'être nettoyé, le Dimoret était resté collé à lui, honteux de s'être fait ainsi remarquer tout à l'heure, et le suivait comme une ombre, ce qui était étrange quand on considérait son comportement habituel. Faust ne dit rien, bien que le ricanement amusé de Fae avait été assez peu subtil quant à ce qu'elle pensait. Un verre de champagne à la main, le seul qu'il viderait de la soirée car il ne tenait pas à être soul ce soir, surtout qu'il n'était pas seule et avait une réputation à tenir, il se surprit à soupirer d'aise une fois plus loin des autres. Bon, ce n'était pas le silence total, mais c'était déjà bien plus agréable pour ses oreilles que le brouhaha constant de la salle.

« Je vous dérange ?
- On dit 'je TE dérange ?', Nova, combien de fois faudra-t-il que je te le redise ? »

Il prit une gorgée de son verre avant de se retourner vers la jeune femme, un sourire amusé aux lèvres. Son teint pâle, sa maigreur et la lenteur évidente de ses mouvements ne le choquent pas, et il ne montre pas la moindre étincelle de douleur dans ses yeux. Pas de peine non plus : il le lui avait promis. Faust s'étonne de ne pas la voir collée à Katya, mais un coup d’œil vers la salle lui fit se rendre compte qu'elle était en train de discuter avec une autre personne, alors il était possible qu'elle ait désiré passer le voir durant quelques instants. Le conseiller ne pouvait jamais s'empêcher d'être admiratif devant le sourire toujours inébranlable de la plus jeune, alors même qu'il savait qu'elle aurait tous les droits d'être de mauvaise humeur ou même d'être agacée par ce qui l'entourait.

« Quelques dizaines de fois encore, je pense. Si vous en avez le temps, évidemment.
- Ton sens de l'humour, tu le partages avec tout le monde ?
- Non, mais tu es le seul qui ne se met pas à faire une putain de tête de chien battu quand je dis la vérité. »

L'amertume qu'il entendit dans la voix de son élève le surprit, et il tourna la tête pour l'observer et remarqua aisément qu'elle tentait de restreindre une moue agacée. Elle passa une main dans ses cheveux, non sans soupirer en remarquant que sa perruque menaçait de tomber maintenant qu'elle faisait ça ; les vieilles habitudes avaient la dent dure. Faust haussa les sourcils.

« Énervée ? »

Nova soupire une nouvelle fois.

« C'est juste que... Enfin ce n'est pas leur faute, mais Arceus, à chaque fois que Katya ou Natsume me font ces yeux-là... »

Elle serra les dents et prit une légère pause en inspirant grandement.

« Je sais que ce n'est pas volontaire et qu'ils ont avant tout de la peine pour moi, mais... Je ne suis pas en carton, bordel de merde. Je peux encore porter mes affaires ou bien marcher sans m'écrouler au bout de cinquante mètres ! »

Il y a une histoire derrière cette colère subite : il n'y a pas besoin d'être un génie pour le savoir. Faust ne dit rien, sachant très bien ce qui mettait la suédoise d'aussi mauvaise humeur et qui lui donnait autant envie de laisser sa colère s'exprimer.

« Qu'est-ce qui s'est passé... ?
- Je... Non, rien. J'en peux plus. Entre Katya qui me traite comme une enfant et les autres qui me donnent ce putain de regard plein de pitié de merde... C'est insupportable, Faust. J'aimerais bien que pour le temps qu'il me reste, on ne me traite pas comme ça.
- Tu lui en as parlé... ?
- Une dispute hier soir, oui. Mais ça ne sert à rien, je crois. »

Elle rit jaune, mal à l'aise.

« Je sais qu'elle s'en veut. Mais je... Enfin, c'est pas grave. Je suis juste irritable, je crois. J'avais besoin de venir me défouler ici, toutes mes excuses.
- Je m'en doutais un peu. Ça fait du bien ?
- Étonnamment, oui. Merci.
- Pas de soucis. Besoin de faire un truc débile pour se changer les idées ?
- Tu as une idée... ? »

Le sourire de Faust en disait long. Le conseiller passa un bras autour de son élève, un rictus presque maniaque aux lèvres dorénavant.

« Absolument pas, mais on arrivera bien à trouver, hn ? »

Elle ne pu s'empêcher de rire. Il n'avait pas tort cette fois non plus.

Résumé:

Event n°4

"I lived"

Dans la liste des choses que Winnie avait du mal à comprendre, il y avait beaucoup de choses, notamment la capacité de beaucoup à tenir toute une soirée sans désirer rentrer au bout d'un certain temps. Elle appréciait les sorties, certes, mais déjà qu'elle était venue en étant à moitié désireuse de rentrer tout aussi rapidement... Disons que sa motivation s'en était ressentie. Elle n'avait pas le choix de rester malheureusement, et si il existait certes des cas de figure bien pires que le sien donc elle n'avait aucunement le droit de se plaindre, elle ne pouvait pas s'empêcher de grogner intérieurement de cette obligation. Elle avait eu la gentillesse de rappeler Orion étant donné que le Goupelin paraissait tout bonnement épuisé et souhaitait juste un peu de tranquillité. Au final, elle avait décidé que la compagnie de Cassiopée ne serait pas de trop ; la Sonistrelle, avec sa naïveté, son innocence et sa bonne humeur, avait toujours le don de la calmer et de l'apaiser malgré ses nerfs extrêmement sensibles.
Cassiopée se blottit dans le creux de son cou, désirant toujours un peu plus d'affection qu'elle lui donna sans la moindre hésitation, un sourire léger au coin des lèvres alors que la chauve-souris se tenait sur son épaule gauche. Arceus, elle aurait dû faire ça dès le début : aussi agréable qu'était la compagnie d'Orion, ce n'était pas de la part de ce renard sarcastique et coincé qu'elle allait recevoir tant de gentillesse. Elle sifflota une chanson pour détendre davantage la Sonistrelle, et remarqua en jetant un coup d’œil vers elle que son attention avait été attirée par quelqu'un. Curieuse, elle la regarda s'envoler avant de se poser sur... Sur un casque de moto qui couvrait la tête de quelqu'un. Winter haussa les sourcils, intrigué par cet étranger qui avait attiré l'attention de la Sonistrelle, d'autant plus que l'étranger en question paraissait assez confus quant au comportement de Cassiopée.

« Vous attirez les chauve-souris, apparemment. Cassiopée, s'il-te-plaît, laisse le casque du monsieur. »

La Sonistrelle sursauta et détourna le regard, gênée ; elle était tout simplement en train de gratter avec une de ses pattes la visière du casque pour essayer de voir ce qui se trouvait en dessous, et aussi par curiosité.

« A-ah, euh... Pardon. »

Winnie gloussa, amusée, tandis que Cassiopée retournait sur ses épaules.

« Ma Sonistrelle vous dérange et vous vous excusez... Ma foi, c'est original. »

L'étranger se gratta la nuque, mal à l'aise. Remarquant que tout son être sentait le malaise et la maladresse sociale, elle ne pu pas s'empêcher de s'interroger au moins un peu.

« Tout va bien... ? Vous n'allez pas l'air de vous sentir très bien, pour tout dire.
- Disons que... Je n'aime pas énormément ce genre de rassemblements, et les fêtes en général.
- ... Pourquoi venir à une pareille fête alors ? Vous êtes un champion ou quelque chose du genre ? Je ne connais pas tous les noms, alors excusez-moi si je vous ai oublié...
- Euhm, non, pas exactement, je suis compétiteur en fait... Disons que je voulais croiser quelqu'un, mais visiblement c'était une mauvaise idée. Je crois que je vais partir, je n'ai aucun intérêt à rester.
- Ah, je vois. Excusez-moi de mon indiscrétion, mais... Pourquoi un casque ? »

L'autre parut déconcerté, et hésita durant quelques instants. Il était clair et net qu'il cherchait à partir, et par ailleurs Winter se demandait si elle ne l'avait pas déjà vu quelque part : sa voix lui disait quelque chose, et elle avait l'impression certaine qu'il la rendait volontairement plus grave. La réponse sur le bout de sa langue, mais aucune certitude ne venait confirmer ses suspicions.

« C'est la première chose qui me venait à l'esprit, en fait... Disons que c'était le plus pratique et le moins coûteux : je ne compte pas me faire remarquer.
- Compréhensible. Chacun a ses objectifs, après tout. Enfin, excusez-moi, tout cela ne me regarde pas.
- Pas de problème. Je... Je vais vous laisser, par contre. Enchanté de vous avoir rencontré, madame... ?
- Grima. Championne coordinatrice de Vanawi, en outre. Et vous ?
- M-moi ? Euh... Gabriel.
- Eh bien, passez une bonne journée, Gabriel. Cassiopée, on y va ! »

La Sonistrelle, qui s'était remise sur les épaules, fit la moue avant de revenir à contrecœur sur les épaules de sa dresseuse. Avec un signe de la main, elle s'éloigna, sans faire attention au fait que le jeune homme masqué avait poussé un long soupir fatigué ; néanmoins, elle ne pu pas s'empêcher de le guetter du regard en le voyant partir, et se dit qu'elle devrait peut-être chercher quelques informations ici et là, rien que pour être sûre. Cette impression de déjà vu ne pouvait pas être uniquement une invention de son cerveau ennuyé. En attendant toutefois, elle allait faire avec.

Résumé:

Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Mer 4 Mar 2015 - 20:08

Event n°4

I lived

Aloïs F. Legrand

Je ne sais pas si je devrais rire ou m'inquiéter de la tête que ferait ma copine si elle me voyait dans cet état-là. Elle n'aurait aucune raison de s'en faire, mais je sais que de son point de vue, il serait possible de se poser quelques questions. Faut dire que, si elle sait que j'ai des amis ('en dépit des apparences', dit ma joueuse que j'emmerde profondément), j'ai 'oublié' de préciser que mon entourage 'amical' n'est composé que de Régimeux. Pas que ça me dérange, hein, moi je les aime bien, mes coupains, mais c'pas simple quand on est en couple avec une Résistante, aheum... Surtout que bon, si je trouve Alex si 'cool', c'est parce que j'ai un léger problème mental qui n'a rien d'autre à foutre que de me proposer un syndrome de Stockholm pour me rajouter un ami à la si petite liste que j'ai déjà. Je ne regrette pas d'avoir quitté le Régime, mais je mentirais si je disais que je n'avais pas trouvé une certaine place là-bas et que je n'avais pas été frustré d'apprendre que je devais quitter ce mouvement parce qu'il m'avait déçu au final. Être neutre, franchement, c'est pas plus mal, au fond ; ça m'a au moins empêché de me faire zigouiller par la rouquine et Tête de Cactus après la fameuse libération.
Ce qui est cool aussi, avec Blondinette, c'est que... ba voilà : son doigts qui glisse actuellement sur mon torse, c'est ce que je veux dire. On entre dans des délires pas possibles aussi facilement que si on se connaissait depuis toujours alors que notre premier échange a été dans une prison, pendant qu'il me scarifiait le torse, il y a même pas encore un an. Il n'y a qu'un débile profond ou un fou pour oser faire ami-ami avec quelqu'un qui l'a torturé. Mais ça tombe bien, je suis les deux à la fois.
Oui oui je sais on a déjà eu cette conversation et... Ah mais oui, tiens, Riku est la grande gagnante du côté de la coordination, elle a donc reçu une invit', elle aussi. Mais je ne pensais sérieusement pas que mon petit kinder allait venir, alors que très franchement, je ne le voyais pas vraiment danser à un gala sans qu'il n'y ait de casse. Enfin, il a du style, j'dis pas le contraire, mais je crois que ça m'aurait plus amusé qu'autre chose de le voir danser.

Son histoire de château me ferait presque penser à celui de nos playmobils, tiens. Et moi qui croyais ne jamais acheter un seul de ces jouets pour gosses qui font tous des sourires étranges... Maintenant, j'ai une caisse remplie de 'loyaux sujets', comme on aime les appeler lors de nos séances de gamineries. Cependant, je me demande vraiment s'il dit posséder un château parce qu'il en a vraiment un ou s'il dit ça pour se la péter. Le connaissant, néanmoins, je le vois assez mal vivre dans un appartement, surtout qu'il me semble qu'il est assez blindé, Blondinette. Mais je savais bien qu'il ne viendrait pas ici de lui-même, et surtout pour le motif de la charité. Le jour où Alex fera de la charité, je me ferai un bunker. Ba oui, vous savez, la fin du monde, toussa toussa.
Je lâche un gloussement quand il ponctue sa phrase d'un nouveau surnom qui n'arrange rien à notre situation, tout en constatant que quelques discrets regards se sont posés sur nous, les yaoistes bavant tandis que le reste nous observe, médusé ou simplement en se moquant un peu.
Puis je ricane une nouvelle fois à l'annonce de son 'cadeau'. C'est bien digne de lui, tiens, même si...

- Azazigounette ? C'est le nom de ta nouvelle strip-teaseuse ?

Je blague, mais je suis curieux, maintenant. Azazigounette ? Kézako ? Je suis censé le connaître ? En fait oui, je le connais. Si j'osais briser le quatrième mur, ce que je viens de faire, ben je le connais. Je l'ai croisé juste une fois, et c'est même avec lui que je me suis amusé à la soirée d'Althéa. Mais ça c'était il y a longtemps, maintenant, et j'ai bien que c'était au cas où le quatrième mur se briserait. Donc, réellement, je ne sais pas qui c'est. Je me demande quand même qui serait assez proche de lui pour qu'il puisse le surnommer ainsi. Ba oui, hein, je suis con mais pas au point de croire que quelqu'un puisse vraiment s'appeler Azazigounette. Nan parce que là, même une consultation serait pas assez. J'en conclus que ça doit être un pote d'Alexander, genre un gars du Régime, quoi. Même si à présent l'idée de voir la tête de Azazigounette en question me tente assez. Et là encore, je me demande s'il s'agit vraiment d'un cadeau qu'il a apporté ou si c'est juste pour la déconne. Dans le premier cas, même si je vois pas qui est le type en question qui aurait un caca sur la tronche, je plains le pauvre petit qui recevra le présent de l'autre idiot.

Mais vient à présent le moment qui m'ennuie un peu. Je comprends que Blondi veuille s'amuser, et je l'aurais bien suivi volontiers, mais je me rappelle qu'on est pas n'importe où, ici. Enfin, ce ne serait pas la première fois que je fais des conneries, mais disons qu'on est quand même à un gala de charité, et je me demande si on peut vraiment faire nos jeux à un moment pareil de l'année.

- Aaah... mon Käsekuchen adoré... J'ai bien peur d'être à court d'idées lumineuses pour cette fois... Et puis on est à un gala de charité. Tu crois vraiment qu'il serait possible de faire quelque chose d'épique ?... Hm... Mais peut-être que...

Pas que je viens d'avoir une idée sensationnelle, loin de là, mais il y a bien quelque chose qui me donnait envie depuis le début. Je me décolle légèrement de mon partenaire et décroche à ma ceinture une Poké Ball que je lance pour faire apparaître ma Lockhlass. Intriguée, elle me scrute avec des yeux curieux. Mais quand elle voit mon pied tapoter le sol l'instant d'après, elle opine vivement de la tête avec un sourire. Puis, elle ouvre sa gueule pour activer l'attaque Laser Glace, et, en quelques secondes, le parterre se recouvrit d'une fine couche de glace et se transforma en une grande patinoire. La finalité de tout ça ? Voir des gens se ramasser comme des merdes pendant qu'ils dansent. Si si je vous jure c'est très drôle. Suffit de voir le couple qui... faisait du tango mais qui maintenant pestent contre 'le crétin fini qui a cru drôle de mettre de la putain de glace pendant leur moment romantique'.
Cela aurait pu durer si je n'avais pas remarqué le tas de neige qui s'était formé près de nous et qu'une autre idée stupide ne m'était pas venu à l'esprit. Alors, d'un regard soudainement devenu faussement surpris, je me retourne dans une direction lambda.

- Hé ! C'est quoi ce truc, là-bas ?

BOUM.
Ni une, ni deux, une fois qu'Alex tourne la tête dans la direction que je lui montre, j'en profite pour prendre un peu de la neige et lui lancer à la figure. Ba quoi ? Moi je trouve ça fun, d'abord.
Mais sitôt que je veux lui en balance une autre boule de neige que je glisse moi-même comme un con sur la glace et que je me retrouve dans le tas de neige, mes vêtements gelés et moi avec. Je me redresse d'un coup, tremblant légèrement. Même si j'habite à Baguin, c'est certainement pas l'endroit où il fait le plus froid, et ça fait quelques temps que je ne suis pas allé dans les montagnes. Faudrait un peu se réchauffer, là... Oh, wait. Est-ce que j'aurais une nouvelle idée foireuse ? On dirait bien que oui. Je m'approche tout à coup d'Alex avec un regard sournois et un sourire idiot.

- Je crois que j'ai une idée. Juste un conseil : ne quitte pas le buffet des yeux.

Tout en me frottant les mains, je me dirige vers le jeune homme qui s'occupe de la musique et lui demande d'en mettre une en particulier. Puis, je m'en vais vers le buffet qui a été renversé parce qui semble être un raton, d'après la voix d'une jeune fille tout à l'heure, et enlève mes pompes que je place sous la table en même temps que mes chaussettes. Enfin, je saute sur le banquet vide et prend un micro.

- Mesdames et messieurs ! Merci à vous tous pour vos généreux dons, ce fut une agréable soirée. Mais il fait un peu frisquet, vous ne trouvez pas ? Que diriez-vous de réchauffer un peu l'ambiance ? Et peut-être qu'on pourrait... trouver une autre façon... de faire de la charité ?...

Dis-je tout en commençant à enlever ma veste et ma ceinture que je jette dans le petit groupe de fans qui ont commencé à se regrouper, avant de me dévêtir de ma chemise et mon nœud de papillon les rejoignent aussitôt. Un sourire se forme alors que je danse sur la musique rythmée et sexy qui a commencé à se faire entendre et que je vois déjà quelques billets venir mettre un peu de vert au niveau de mes hanches. Ba quoi ? Il a dit quelque chose d'épique et de distingué ! En plus, tous les Opals que je ramasse, je les garde pas, hein. J'en ferai profiter les n'enfants pour la charité, voyons. De toute façon, du fric, j'en ai beaucoup trop. Là, je veux juste m'amuser, et faire profiter la vue à mon Allemand préféré.
On a qu'une vie, après tout, mais j'ai l'impression que je le découvre tous les jours. Je m'en fous de me foutre la honte, de toute façon ; mais je sais que je me souviendrai de cette événement en riant comme un attardé plusieurs mois après, et c'est le principal. Ce que je ne sais pas encore, c'est que plus tard, je me péterai royalement la gueule sur cette table parce qu'elle aura cédée sous mon poids. Mais j'en rirai quand même.

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En gros:

Event n°4

"I lived"

Natsume ne peut pas s'empêcher de se dire que l'île était vraiment petite, et que tout le monde avait l'air de connaître un peu tout le monde par ici, d'après ce qu'il voyait. Que Edwin connaisse Sam et Charlotte l'avait surpris, mais étant donné qu'il était compétiteur aussi, peut-être les avait-il croisé ainsi... ? Quoique il se rappelait que l'autre jeune homme lui avait dit qu'il était coordinateur, et très sincèrement, si il y avait deux personnes que l'éleveur n'imaginerait jamais faire des concours, c'était bien Charlotte et Samaël ; non, vraiment, l'image mentale lui aurait plus donné envie de hurler de rire tant cela lui paraissait improbable. Un peu perdu, il n'osa pas trop parler ou interrompre les conversations qui avaient lieu sous ses yeux, ne se sentant pas vraiment à sa place, alors il resta silencieux et écouta sans rien dire. Pas qu'il se sentait mal à l'aise non plus, hein, il était au final peut-être content d'être venu même si il jugeait toujours qu'il aurait très bien pu venir dans ses habits habituels et pas dans cet espèce de costume qui lui donnait l'air d'un pingouin, et c'était connu que les pingouins n'étaient pas des animaux à l'air cool. La joueuse fera remarquer à ce petit con qu'un lapin n'est pas exceptionnel non plus.
Il fit une tête un peu stupide mais majoritairement surprise en apprenant que la jeune femme qu'il avait vaguement reconnu comme étant une personne qu'il avait déjà vu était Chérazade, la conseillère spectre. Soudainement, tout paraissait plus clair : il fallait croire que son désintérêt pour la compétition était tel qu'il avait même du mal à retenir les noms et les visages alors que, si l'on comptait, il était ami avec une championne, vivait avec un conseiller, sortait avec un dresseur, et au passage voyait régulièrement des figures de la compétition passer chez Faust. Mais bon, comprenez que si ça ne parlait pas de biologie, de maths ou de science, ça n'intéressait pas du tout monsieur. Toutefois, il ne put s'empêcher d'être un peu impressionné, ayant une idée de la force des membres de la ligue ; il n'aurait jamais douté qu'une femme à l'air si timide pouvait être conseillère, alors l'admirait un peu, quelque part.

« Aaaah, je me disais bien que... J'ai vu vu votre Ectoplasma une fois en photo, il avait l'air vraiment impressionnant ! Mais je ne m'intéresse pas trop à la compétition à vrai dire, c'est plus que je... Euh, disons que ce sont davantage les gens que je connais qui s'y intéressent. Comme le gars qui est collé contre moi à l'instant. »

Il avait caché son bredouillage par une phrase dite d'un ton un peu moqueur, mais il avait toutefois été honnête dans son compliment. Il se frappa mentalement d'avoir momentanément comment formuler ce qu'il pensait, ce qui arrivait quelques fois et qui n'était pas si étonnant quand on considérait qu'il avait appris le français en deux ans à peine. L'éleveur sourit un peu bêtement, si bien qu'on aurait pu croire que son cousin finissait par l'influencer, même directement. Edwin et sa partenaire finirent par aller danser, comme Cesar et Charlotte l'avaient fait avant eux, les laissant seuls.
Il avait remarqué le manège de son petit-ami avec Cheza et Tristan ainsi qu'Adélia, et par ailleurs il fut assez surpris de les voir dans une pareille situation, ce qui lui fit se dire qu'il n'avait lui-même peut-être pas été si ridicule que ça quand il avait été dans cette situation, parce que entre Cesar et Charlie et Adélia et Tristan, ils avaient des exemples assez frappants. Mais bon, il ne faisait que se dire ça, hein, il restait toujours qu'il n'avait vraiiiiiiiiment pas de leçon à donner à quiconque ou à croire qu'il s'était mieux débrouillé parce que ce serait un tel mensonge qu'il devrait vraiment en avoir honte. Néanmoins, il devait avouer qu'il était curieux de voir si ces deux 'couples' (bien que le terme était très prémédité) arriveraient à s'en tirer ou si ils allaient galérer pendant très, très longtemps. Voyez ça comme son côté scientifique qui aime sûrement un peu trop sa curiosité et avoir la réponse aux questions qu'il se pose.
La soirée ne s'était pas si mal déroulée, en fin de compte. Et même si il râlerait toujours un peu, il devait avouer que là, il se sentait très bien, et n'avait pas nécessairement envie de bouger.

« Tu avais vraiment tant que ça envie de les torturer... ? Enfin, ramène-toi, faut bien qu'on finisse ce qu'on avait commencé tout à l'heure. Et on pensera à t'acheter des chaussures en métal pour éviter la purée de pieds, par le futur. »

Et un sourire un peu joueur sur le visage, il invita l'autre sur la piste de danse, jetant tout de même un coup d’œil à Faust et Katya qui, plus loin, s'étaient mis à chanter 'le cercle de la vie' en prenant le Mistrigrix de la suédoise pour Simba. Mais à ce niveau, il ne se poserait plus de questions. Non, il allait se contenter de profiter un peu du fait qu'il avait, après ce mois éprouvant, le droit à un peu de paix.

Résumé:

I lived.

En fait j’ai bien envie de tuer barbichette sur le champ juste parce qu’il a osé me faire imaginer Azazel en strip-teaseuse. Vraiment. J’ai un peu vomi dans ma bouche. Parce que si il voyait de quoi je veux parler bah, je crois qu’il vomirait également dans sa bouche. Bon techniquement, j’ai eu quelques aventures avec mon collègue, ne serais-ce que lui mettre la fessée avec un Enola Public Magazine (dans Public, tout est Public) ou bien me servir de son imper comme serviette de toilette, ou encore lui arracher sa chemise pour aller chercher une boule… euh, une balle. De Ping-Pong. On fini bourrés donc certaines éléments de ces fameuses aventures sont encore un peu troubles dans mon esprit. Mais bordel, même si tout ça est si surréaliste que ça s’est vraiment passé, baaaah… j’ai pas envie de voir ce barbu moche se dessaper sur une barre de pole dance. Oh, et d’ailleurs, je n’ai pas non plus envie de voir Aloïs se dessaper, j’espère juste que parler de strip-teaseuse lui aura pas donné d’idées louches sinon je vais vomir. Mais on dirait que non, une bien meilleure idée lui vient : celle de faire faire des glissades à de parfaits inconnus grâce à un tour de laser glace subtil. La chose est effectivement foutrement drôle et se moquer de ces pauvres gens innocents l’est encore plus. D’autant plus que je suis ravi que mon bro’ ose ainsi mettre en péril sa réputation de champion en faisant de pareilles conneries en public… Juste pour moi. Ahah. Il est formidable, ce barbichette, il ferait n’importe quoi pour impressionner son cher ami, maintenant qu’il assume son syndrome de Stockholm. Et franchement, je sais pas quel est le plus drôle entre ce fait et les glissades cartoonesques auxquelles nos assistons, et par-dessus quoi je m’empresse de mettre en route une musique sortant de mon portable pour égayer tout ça, et qui s’accorde bien sûr à merveille. Bon, c’est pas tout ça, mais la blague s’épuise vite comme mes gloussements, mais, heureusement, Aloïs a prévu le coup et m’envoie donc de la neige artificielle a la tronche… C’est vachement froid pour de la neige artificielle, bordel! Et comme je ne suis pas du genre à ne pas riposter, je me hâte de me jeter sur barbichette pour le tacler à terre et lui enfoncer la tête dans la maaagnifique toison blanche qui recouvre le stadium à certains endroits, et lui en ajouter également dans le froc et dans le cou. Ah, j’aime réduire à néants les rêves des enfants qui nous observent très circonspects, et un peu dérangés de voir deux adultes en train de se rouler dans la neige façon petit maison dans la prairie (enneigée, la prairie) en s’insultant de noms d’oiseaux qu’il ne devaient certainement pas connaître avant aujourd’hui. Et dans toutes les langues, s’il vous plaît ! Cette génération de polyglottes vous est offerte par Alexander Nagel et Aloïs Legrand! Ne nous remerciez pas! Après cette petite séquence légèrement crypto-gay (oui, encore), Aloïs semble de nouveau avoir une idée.

« Bordel, t’es aller profaner la tombe de Einstein pour avoir son cerveau, ce soir, ou quoi? »

Non, parce que là, qu’il semble se torturer l’esprit pour faire le con à ce point, ça m’interroge beaucoup. Ou alors se faire tacler par terre lui a rajouté des neurones, ce qui aurait été l’effet inverse de ce que je voulais faire. Mais, donc, apparemment, je ne dois pas quitter le buffet des yeux. J’ai un mauvais pressentiment. Non. Oh, non. Exactement ce que je ne voulais pas qu’il fasse. On était très bien à se rouler dans la neige. Bon, je suis ravi de lui faire dépasser les limites mais… Bon, déjà, on voit plus le tatouage que je lui avais fait, c’est heureux. Je pouffe quand même comme un débile lorsqu’il sort son discours sur la charité, et commence donc à faire la charité en offrant la vue de son corps à l’audience. J’ai l’impression que les fangirls se lancent alors dans un concours de « qui fera la plus grand pyramide humaine » en se bousculant et en s’empilant pour arriver à la hauteur de leur idole qui commence à se dessaper , et les billets commencent aussi a pleuvoir sur le Prince. Je ne serais absolument pas surpris si la sécurité déjà en route arrivait après que les fangirls aient fini d’écraser barbichette. Oui, mais je ne suis pas d’accord, car à ce rythme, ce con va se faire éjecter. Alors baaaah… Il faut bien voler à son secours. Et lui foutre la honte par la même occasion. Donc, comme je m’élance vers le buffet en courant et saute sur le buffet en prenant sans aucune grâce appui sur les fangirls, j’y rejoins mon bro’ qui n’a pas fini d’enlever sa ceinture. Alors, je prend une voix des plus dramatiques en m’appuyant sur l’épaule de mon ami, ce qui fait verdir de jalousie les fangirls.

« Arrières, viles harpies! Alois, mon Prince, est mien! Et vous ne pouvez rien y faire! Alochou, vraiment, tu me gênes, je croyais être le seul à pouvoir voir ton corps… Caches donc ce pectoral que je ne saurais voir! »

Qu’est-ce que je suis en train de foutre, bordel. Le bisous qui bave sur la joue barbue d’Aloidiot, c’était VRAIMENT nécessaire? Pour voir les gueules que les fangirls (et fanboys) tirèrent alors, je crois que cela valait effectivement le coup. Et je n’ai aucun regret! La sécurité arrive et fend la foule de fans pour nous ordonner de descendre de ce buffet et de les suivre en respectant la procédure. Bon eh bien, l’amusement fut de courte durée, et j’arrête alors mon numéro d’amoureux transi fabulous façon grande diva et demande à mon ami de se rhabiller. Il a bien fallu coopérer, mais bon, ça fait partie du jeu aussi. Puis,cela ne nous a pas empêché de revenir ensuite, pour nous cacher sous les tables et faire des histoires en se servant des figurines de rennes, de lutins et de père noël éparpillés sur les buches et les tables pour raconter des histoire comme on sait bien le faire, suite à une mission commando épique, cela va sans dire. Je crois qu’on a du se faire éjecter 3 ou 4 fois. La sécurité de ces lieux laisse vraiment à désirer. Mais encore une fois… Je n’ai aucun regret!

Event N°4

LIS-MOIIIIIII:

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