| Adélia G. Turnac Administratrice Fondatrice
Messages : 510 Date d'inscription : 10/07/2014 Âge du personnage : 23 ans Métier / Études : Médecine, en stage dans une clinique privée Pseudonyme(s) : Adélia Frey, sa fausse identité, le nom sous lequel elle se présente
Mascarade, surnom de Compétitrice Niveau : 65 Team active :
MAJESTA
Ectoplasma ♀, Lévitation, naïve
PUMPKIN
Emolga ♀, Statik, fofolle
AMADEUS
Haydaim ♂, Herbivore, malin
GOTHAM
Bruyverne ♂, Infiltration, hardi
BENTLEY
Tengalice* ♂, Chlorophylle, pressé
MOZART
Noctunoir ♂, Pression, calme | |
| Sujet: Re: Alive |RP Ouvert| Lun 1 Juin 2015 - 17:05 | |
| Alivepdv Melinda ConnorsMalgré l’état vaporeux dans lequel je vaquais, la blague déplacée de Faust ne manqua pas d’attirer mon attention et si je mis quelques secondes avant de comprendre l’embarras de Tristan, le sourire évocateur de Mercedes vint enclencher les processus cognitifs nécessaires à la compréhension de ce qui se passait. Je reconnus finalement cet air, une sorte de musique suave et romantique. Et je compris aussi la signification de cette musique à un tel moment et mes joues s’enflammèrent de jolie façon. Si j’avais eu la force de me redresser, j’aurais adressé un regard venimeux à mon ami à piques. Il agissait comme un grand frère idiot là et je détestais ce sous-entendu qui me gênait d’autant plus que tous mes proches se trouvaient à proximité. Ce reproche que je préparais intérieurement n’aurait jamais lieu, car la seule perspective de lui en parler m’exposerait à d’avantage de railleries, et c’est avec une certaine confusion que je réalisais que je me vendrais assurément au contact de Faust. Vendre l’attirance que j’éprouvais pour le jeune éleveur. Je ne pouvais la nier, même à présent. Tristan était certainement de mon goût, dans tous les sens du terme, mais en plus d’être vraiment loin d’être à sa hauteur, je trouvais cette attirance plutôt déplacée compte tenu de notre histoire. Il était un ami, un protecteur, l’homme qui m’avait sauvé, et je braquais mon cœur contre tout sentiment qui irait au-delà d’un simple intérêt, d’autant plus que j’avais juré rester célibataire jusqu’à trouver un sens à ma vie personnelle, à mes ambitions, à qui j’étais. Vu l’état dans lequel on me trouvait aujourd’hui, je doutais de me trouver dans la bonne voie.
Alors je restai silencieuse, troublée par cette intervention de Faust, brûlante de savoir si mon attirance pour le garçon était si évidente qu’elle semblait être connue de tous, me promettant de vaincre celle-ci par tous les moyens possibles avant qu’elle ne se mute en quelque chose de potentiellement dangereux. Je n’avais guère envie de laisser mon cœur à quelqu’un qui le briserait assurément, j’en avais bien trop bavé dans les dernières années pour encore chasser quelqu’un qui ne voudrait jamais de moi ainsi. J’espérais que le potentiellement dernier souvenir de moi que retiendrait Tristan ne serait pas celui-ci. Je ne relâchai pas sa main, lui offrant un sourire aimable, le remerciant intérieurement de sa présence ici. Au gênante elle pouvait être à présent, il m’apportait un grand support et une grande paix. Je me sentais toujours en sécurité lorsqu’il se trouvait dans les parages, et je pouvais en dire autant de toutes les personnes autour de moi et dont je devais peut-être me séparer pour toujours. Je refusais cette perspective. Je serrais contre ma poitrine Majesta qui refusait toujours de me quitter. Or, il le faudrait, du moins pour un moment. Je m’adressai donc à elle en premier, caressant son visage angoissé avec une infinie tendresse.
«Majesta… Tu vas devoir rester ici pendant mon opération. Tu vas rester avec Reiko et tu prendras soin des autres, d’accord? Je reviendrai bientôt, promis, promis.»
Si le spectre ne sembla pas bien rassuré, elle accepta néanmoins de se ranger du côté de la jeune femme, ses petites prunelles sombres rivées sur moi. Je savais pertinemment que de me laisser partir lui en coûtait énormément, que mieux que quiconque elle sentait à quel point mon cas était grave et que cette opération signifiait peut-être ma mort. Je me demandais si elle pouvait le sentir, ce jeu macabre de ma destinée, entre deux pôles opposés. Je me détachai de ma contemplation de son visage, bientôt trop douloureuse, pour considérer les autres autour de moi. Certains m’encourageaient, me soutenaient, d’autres restaient obstinément silencieux, s’adressant à moi de par leur silence. C’était le cas de Mercy, Faust, Melinda, Reiko et John. Ils parlaient d’une autre façon, une façon dont seul le regard savait exprimer. Tristan et Léo, eux, prenaient les devants, l’un paraissait profondément troublé et l’autre, confiant et serein, m’assurant qu’il serait toujours présent lorsque tout prendrait fin.
«J’ai confiance. Je sais que vous veillez tous sur moi. Ne t’inquiètes pas Tristan, on se reverra très bientôt.»
La main de Mercy vint chercher la mienne. Un dernier salut. Déjà, les infirmiers les faisaient sortir poliment pendant qu’ils terminaient de me préparer. On sortit ensuite une civière, portant mon corps endolori. On me mena, dans un dédalle de couloirs, jusqu’à une salle immaculée. La salle d’opération. Mon regard se perdit contre les instruments, contre les machines et l’équipe entière qui m’était dédiée et un sourire se forma contre mes lèvres. La chirurgie avait quelque chose de tellement fascinant. De les observer faire, en pleine préparation, m’offrait un certain réconfort. Je me savais entre de bonnes mains. Ces personnes avaient passé de nombreuses années à étudier et savaient à présent jongler avec la mort, la soumettre à leur volonté. Alors qu’on m’endormait pour procéder à l’opération, je me surpris à penser que j’aimerais bien, moi aussi, passer dans ce cercle supérieur, de ces êtres surhumains possédant un pouvoir bien réel sur la vie des gens. Je me surpris à penser que, moi aussi, je voudrais bien devenir chirurgienne.
* * * La procédure a connu quelques complications. Minimes, certes, mais qui entraînèrent chez Melinda Connors une grande agitation, elle qui pourtant reste mesurée en toutes circonstances. On n’a pas pu lui refuser l’accès à la salle d’opération, et elle ne fit qu’assister à la démarche qui au final, fut couronnée de succès. À présent, Melinda se repose dans la salle d’attente avec les autres proches d’Adélia dont elle ne connaissait la plupart que de nom, roupillant à moitié contre Merlin, son fier Alakazam qui, comme toujours veille sur elle. Victoria, non loin d’elle, n’a pas fermé l’œil, même maintenant que la nouvelle est tombée qu’Adélia survivra sans trop de séquelles. L’attente fut longue et périlleuse, et à présent le soleil se lève sur un nouveau jour, laissant derrière lui ses tristes présages de mort pour fêter plutôt la vie. (c)Golden- Hors-Jeu:
Alors alors, Adélia dit ses adieux à tous et est emportée dans la salle d'opération. L'opération dure environ deux heures, puis les docteurs viennent annoncer qu'elle s'est bien déroulée. C'était mon post de clôture, libre à vous d'y répondre ou non, mais surtout merciiiii de votre participation <3
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