« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 John Lewis Armstrong

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John Lewis Armstrong
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John Lewis Armstrong
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MessageSujet: John Lewis Armstrong   John Lewis Armstrong EmptyJeu 12 Sep 2013 - 2:33

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JOHN LEWIS ARMSTRONG

INFORMATIONS
NOM:Armstrong
PRÉNOM:John Lewis
SURNOM:John
ÂGE:19 ans
DATE DE NAISSANCE:11 novembre
SEXE:Masculin
GROUPE: Compétiteur – Habitant
RÔLE: Dresseur
MÉTIER/ÉTUDES: Études en histoire de la civilisation occidentale.
ORIGINE:Né à Enola, mais élevé en Angleterre.


PHYSIQUE
COULEUR DE PEAU:Blanche
CARACTÉRISTIQUES DES CHEVEUX: Mes cheveux vacillent entre le châtain et le blond foncé, et ils sont généralement en bataille.
CARACTÉRISTIQUES DES YEUX: Mes yeux sont d’un vert marécage.
DESCRIPTION DE LA SILHOUETTE: Je mesure 1m79, et je pèse un petit 71 Kg, ce qui fait de moi un grand type maigrichon. Je ne suis pas vraiment musclé non plus, alors disons simplement que je ne trouve pas que mon corps ressemble à celui d'un Dieu...
PARTICULARITÉ: Je ne possède pas grande particularité physique. Mon corps ne comporte pas de véritable cicatrice, hormis ma déformation au coeur bien sur, et seigneur, un tatouage? Jamais, oh seigneur!


CARACTÈRE
PERSONNALITÉ: Patient – Doux – Réservé – Plutôt gêné – Rêveur – Ambitieux – Amical – Respectueux – Rancunier – Moqueur - Maladroit - Très facilement nerveux
GOÛTS & DÉGOÛTS: Je dois dire que, juste derrière mon amour pour les Pokémon, c’est l’eau que j’aime plus que tout! La baignade, la pêche, le bateau… Quand je suis entouré de cette masse bleutée, je suis au paradis. Combien d’heures ai-je passé à me lancer à l’eau… Je ne pourrais dire! La mer, les lacs… On pourrait dire que quand je suis dans cet élément, je suis heureux comme un Poissoroy dans l’eau!
Sinon, bien entendu, j’aime d’autres choses! J’adore tout ce qui a des pages. La lecture est pour moi un plaisir des plus agréables. J’aime bien la poésie aussi. Contrairement à ce que la plupart des jeunes hommes de mon âge pensent, on peut passer un très bon moment en s’adonnant à la poésie… Je me suis moi-même déjà laissé tenté à écrire quelques lignes, mais ça n’a jamais rien donné.
En ce qui concerne ce que je n’aime pas… Par où commencer? Je n’aime pas les grosses brutes, les sucreries trop sucrés, la couleur caca d’oie, les fendants, la moutarde de Dijon, les araignées (et une bonne partie du royaume des insectes), le sport… Arrêtons-nous ici!
ASPIRATIONS & PEURS:J’ai beaucoup d’aspirations dans la vie… Réalistes? Pas toutes. Je veux devenir champion dans cette compétition, ça c’est la partie réalisable, ce qui l’est moins, c’est de retrouver celle qui m’a mis au monde. Mais j’ai peur… Peur d’échouer. Peur de ne pas la retrouver, et de me retrouver seul au monde. La peur d’échouer à la compétition? Ah non, ça c’est impossible, car je n’échouerai pas, tout simplement!
ALLÉGEANCES: Totalement neutre! Il n’est pas question que je me mêle à ces affaires politiques! Bien sûr, j’aimerais bien voir disparaître ce régime qui terrorise ma terre natale, mais ça ne veut pas dire pour autant que je serais prêt à me mêler à ces histoires.


HISTOIRE
Comme la plupart des gens, je n’ai pas de souvenirs de ma naissance, alors je dû me fier à la parole de mes parents pour connaître les détails de mes premières années de vie. D’après leurs dires, je suis né à terme un fameux onze novembre, vers quatre heures du matin, dans un hôpital de Londres.

Le petit bébé que j’étais était né en bonne santé, hormis une condition au cœur qui me suivra toute ma vie. Un défaut aux ventricules, que mes parents blâmaient sur l’âge avancé de mon père lors de ma naissance. Malgré mon handicap, je vécu une enfance des plus heureuse. Nous possédions une jolie maison en ville, mais nous passions pratiquement toutes nos vacances dans la petite maison de campagne que mes parents avaient achetés lors de leur mariage. Près d’un lac, en pleine champagne, j’étais au paradis. Mes premiers souvenirs sont de cet endroit. Je passai mon enfance à pêcher, chasser les papillons, et observer les Pokémon qui rôdaient dans les entourages. Toute la semaine, j’attendais avec impatience le moment où mon père rentrerait enfin du bureau le vendredi soir, et que nous sautions dans la voiture, que nous traversions la ville de Londres, et qu’enfin, vers 20h, nous arrivions à la jolie petite cabane au bord de l’eau. Arrivé à destination, alors je m’enfonçais dans à l’intérieur et, malgré mon excitation, je m’écroulais de fatigue dans sur le canapé. Je me réveillais toujours aux premières lueurs, le lendemain, et malgré les inquiétudes de mes parents face à ma déformation au cœur, je détalais vers le lac et m’enfonçais jusqu’aux genoux dans l’eau congelée, et ce jusqu’à ce que le petit lac ne gèle complètement.

Ces moments animèrent ma jeunesse, qui se déroula paisiblement. Bientôt, j’atteignis l’âge où les petits anglais commençaient l’école. Ce fut une rude épreuve, surtout pour ma mère, qui me couvait depuis ma naissance, prétextant qu’elle surveillait ma santé, mais dans le fond, je savais bien qu’elle ne faisait que se trouver des excuses pour passer du temps avec son fils unique. La pauvre femme avait toujours voulu plusieurs enfants, mais entre son cancer à l’utérus et l’âge de mon père, qui avait déjà 70 ans à ma naissance, elle n’avait jamais pu avoir plus d’enfants après moi. Cela l’avait toujours profondément attristé, mais ma présence aidait à combler son manque.

Les années passèrent, et j’atteins bientôt mes treize ans. Mes treize ans… Cette année marqua ma vie à tout jamais. Pour la première fois de ma vie, je compris ce qu’était la tristesse, l’injustice, la rage… L’année de mes treize ans marqua le décès du docteur Marshall Armstrong, mon père. Il quitta ce monde le trois septembre, nous laissant seuls, ma mère et moi, dans cette grande maison qui n’avait jamais semblé aussi vide. Mon père, ce model pour moi, celui qui m’inspirait, qui me donnait envi de réussir, nous avait quitté. Je l’admirais tant… Comment avait-il pu nous quitter ainsi? J’en voulais au monde entier de m’avoir arraché mon model, mon père. J’étais assez vieux pour comprendre qu’il ne serait plus jamais là, mais pas assez vieux pour comprendre pourquoi. Je ne comprenais pas comment la vie pouvait être aussi cruelle. D’un coup, la vie me sembla horrible, blessante, injuste. Du jour au lendemain, l’enfant souriant que j’étais se transforma. Ma mère tenta de me changer les idées, mais rien ne pouvais me rendre ma joie, pas même les visites au bord du lac qui étaient devenus douloureuses après le départ de mon paternel.

Un soir, quelques semaines après la mort de mon père, ma mère m’obligea à la suivre jusqu’au lac, malgré mes réticences. C’était la première fois, depuis son départ, que j’allais marcher au bord de l’eau, comme nous le faisions en famille. Je ne pouvais m’empêcher de me remémorer les joies que j’avais ressentis, plus petit, à ramasser des petits cailloux sur le sable froid, des soirées d’octobre. Ces souvenirs m’enrageaient. Je tentai de chasser ces images douloureuses en frappant d’un bon coup le sable avec mon pied, mais le résultat ne fut pas celui espéré. À ma grande surprise, mon mouvement déclencha des mouvements dans les herbes non loin de moi. La curiosité chassa ma frustration, et m’incita à m’approcher de ces herbes hautes. Tout à coup, une petite créature sorti des herbes et vint se poser sur le sable. Un peut maladroit, il se laissa tomber sur le sol, et me fixa, un sourire aux lèvres. Je regardai attentivement le petit être d’un air amusé. Il s’agissait d’un petit Carapuce, et pas n’importe lequel. C’était le petit Pokémon avec qui je jouais, enfant, dans l’eau. Cela faisait plusieurs années que je ne l’avais pas revu. Sa disparition m’avait beaucoup peiné, mais voilà que le petit bonhomme avait réapparut, à ma grande surprise.

La présence du Carapuce me troubla. Il me procura un sentiment étrange. De la joie, peut-être? Peu importe, il me détendait, m’apaisait. L’apparition du petit Pokémon de type eau était un signe. Je ne l’avais pas revu depuis si longtemps, et voilà que, au moment où j’en avais le plus besoin, il réapparaissait. Sans même lui demander son avis, je ramassai le Pokémon avant de me diriger vers la maison. Je n’avais pas à réfléchir, la petite créature devait être à moi, je ne pouvais faire autrement.

Au début, ma mère s’y opposa, mais en voyant l’effet qu’Antoine, mon Carapuce, me faisait, elle fini par acquiescer. Peu de temps après, pour mes quatorze ans, mon union avec Antoine fut scellée, lorsque ma mère m’offrit le plus beau cadeau qu’elle pu trouver. Dans une petite boîte, elle avait inséré une Pokéball qu’elle avait acheté en ville. Ma toute première Pokéball. Jamais je n’avais ressenti d’émotion aussi puissante depuis la mort de mon père. Depuis qu’Antoine avait intégré la famille, ma blessure pouvait enfin se refermer, tranquillement cicatriser. Je l’aimais, et il m’aimait. Antoine était celui qui avait réussi à me sortir de ma misère, qui m’avait ouvert les yeux, celui qui m’avait montré que la vie ne s’arrêtait pas.

Petit à petit, je repris goût à la vie, et mon sourire revint. Je pu enfin passer à autre choses. De nouvelles inspirations m’habitaient soudainement. J’avais envi de m’entourer de Pokémon, de vivre la vie pleinement. Ces nouvelles envies me poussèrent à réussir. Je me donnais à cent pour cent à l’école afin de terminer mes études. Je voulais en finir avec cette ancienne vie et me lancer dans une aventure, faire ce qui était bien pour moi et Antoine. Je voulais développer son plein potentiel, et du haut de mes quatorze ans, je me voyais déjà maître Pokémon, champion d’arène, et pourquoi pas champion de ma région! Les possibilités étaient infinies, et le petit garçon que j’étais ne pouvait s’arrêter de rêver.

Les années qui passèrent furent des plus excitantes. Après l’école, je filais à l’épicerie du coin afin de me faire quelques sous en vue de mon aventure. Ma mère ne manquait pas d’argent, et moi non plus avec l’héritage de mon père, mais je tenais à tout faire tout seul. Je voulais prouver que j’étais assez mature pour partir. Enfin, lorsque je sortais du travail, en soirée, je passais les quelques heures restantes avec Antoine à pratiquer une ou deux techniques. Ces années furent éprouvantes physiquement, je me vidais à chaque jour, mais ça en avait valu la peine. Je fini mes études à dix-sept ans, et je pu enfin me concentrer pleinement sur mon rêve. Je passais de plus en plus de temps à la campagne à parcourir les forêts et les champs à la recherche d’un second compagnon. Mon choix s’arrêta finalement sur un tout petit Pokémon de type acier. Ce fut un Galekid qui fini par rejoindre les rangs de mon équipe. Sa capture fut des plus facile, il n’était pas des plus coriace, mais comme avec Antoine, je savais que ce Pokémon, un petit mâle du nom de Din, ferait un jour un excellant compagnon, il n’y avait aucun doute.

Si ma vie n’avait pas été bouleversée une deuxième fois pendant l’année de mes dix-neuf ans, je serais sans doute aujourd’hui sur la route, en train de me battre contre quiconque le souhaitait, mais la vie en avait décidé autrement. Cette foutue vie avait décidé de me retirer la seule famille qu’il me restait. Avec un cancer généralisé qui devenait de plus en plus agressif, ma mère avait fini par succomber à la maladie. Après avoir perdu mon père, j’avais perdu ma mère… Comment encaisser ce choc à présent? Je voulais m’effondrer, mourir. Et cette fois, Antoine ne pouvait rien pour moi. Il m’avait déjà sauvé une fois, mais cette fois c’était différent. Mon père était vieux, et il avait vécu une vie heureuse. Ma mère, elle, était encore jeune, et avait été torturée par la vie. Elle qui avait souhaité être entourée d’enfants, elle avait fini par mourir jeune, et avec un fils unique. Comment la vie pouvait-elle m’enlever mes deux parents ainsi? Comment pouvait-elle me retirer ma mère alors que j’avais encore besoin d’elle?

Ce ne fut pas sans douleur que je me rendis, un 12 octobre, chez le notaire, afin de découvrir le testament de ma chère petite maman. L’homme énuméra les lègues que ma mère me laissait. Ce n’était pas compliqué, elle me laissait tout. Les deux maisons, l’argent, la voiture, les meubles… et une lettre. Je restai muet un instant, ne comprenant pas trop le sens des paroles du notaire. Une lettre? L’homme me tendit une petite enveloppe scellé d’une tache de cire. J’étais curieux de découvrir le contenu, mais je préférais attendre avant de l’ouvrir, je voulais lire ses lignes dans un endroit confortable, familier, plein de souvenirs. Je voulais la lire dans le confort de la maison de vacances.

Une fois installé confortablement, j’ouvris la lettre avec délicatesse. Je contemplai la fine écriture de ma mère avant de me lancer dans la lecture. Je reconnaissais bien les pattes de mouches de celle qui m’avait élevée. En retournant la feuille, je découvris une petite photographie d’une femme qui tomba sur le sol. Je la ramassai, étonné de voir qu’il ne s’agissait absolument pas de ma mère. La femme en question était jeune et d’une beauté remarquable. Intrigué, je me lançai dans la lecture de la lettre, qui se déroulait comme suit :

À mon fils,

Toi qui es si beau, toi qui es si bon, saches que je t’ai aimé du plus profond de mon cœur. Jamais je n’aurais souhaité que ma vie se déroule autrement. Je peux t’assurer, mon fils, que je quitte cette terre sans aucun regret. Certes, j’aurais tant aimé vivre près de toi, mon fils, encore des années entières, mais le temps que nous avons passé à tes côtés, ton père et moi, nous a empli d’une joie incontrôlable.

Le jour de ta naissance a été le plus beau de ma vie. Quand je t’ai vu apparaître, je suis tout de suite tombée en amour avec ce petit bébé tout rose. Je ne regrette rien, car je t’aime tant. Je t’aime trop, mon fils, trop pour te laisser vivre dans l’ignorance encore plus longtemps. Ton père et moi avions décidé te de dire la vérité quand le moment serait venu, mais comme tu peux le constater, ce moment ne s’est jamais vraiment présenté à nous. C’est donc pour moi la dernière chance de tout t’avouer.

Comme tu le sais déjà, ma condition médicale m’empêchait d’avoir des enfants, mais ce que nous ne t’avons pas dit, c’est que j’avais ce problème bien avant ta naissance. Mon cancer m’a volé ce don de créer la vie bien avant que tu ne sois conçu. Ton père et moi avons à maintes reprises tenté de mettre un enfant au monde, mais jamais nous n’y sommes arrivés. Mais ce qui semblait au départ une malédiction s’est révélé une bénédiction. Ne pouvait enfanter moi-même, je me suis tournée vers l’adoption. Nous avons visité plusieurs pays avant de nous arrêter sur une petite île du nom d’Enola, où nous avons trouvé la femme qui te portait. C’était une jeune femme démunie, qui ne devait pas avoir plus de vingt ans lors qu’elle est tombée enceinte. Du moment où j’ai croisé son regard, j’ai su que le bébé qu’elle portait serait mon fils.

Je suis consciente que ce bébé aurait probablement faire le bonheur de cette femme, mais jamais tu n’aurais pu te développé dans la pauvreté comme tu as pu le faire ici. Et ne t’en fais pas, je ne t’ai pas volé ni quoi que ce soit. Nous lui avons simplement offert de te donner une vie meilleur, de te donner ce que tu méritais. Cette femme t’aimais profondément, et c’est pour ça qu’elle a accepter de te confier à nous. Nous lui avons payé tous les frais médicaux qui étaient liés à ta naissance, et nous lui avons offert de quoi la remercier de nous avoir donné la vie. Ne crois pas que nous t’avons acheté, John, ce n’est absolument pas ça. Nous avons simplement été cherché un enfant ailleurs, puisque nous n’étions pas capable d’en faire un.

Tu peux nous trouver égoïstes de t’avoir volé à ta véritable mère, et sache que j’en suis profondément désolé si c’est comme ça que tu le vois. Nous n’avons voulu que ton bonheur en t’ajoutant à notre famille, et si c’est retrouver tes racines qui te rendrait heureux, je veux que tu le fasses et c’est pour ça qu’il y a une photo dans cette enveloppe, c’est ta véritable mère. Je ne connais pas son nom, elle ne nous l’a jamais dit, mais je suis sûr qu’avec ton intelligence et ta détermination, tu sauras la retrouvé si c’est vraiment ce que tu désire. Mais sache une chose, mon petit trésor, ton père et moi t’aimons, et tu es la meilleur chose qui nous soit arrivé.

Au revoir mon poussin,

Ta maman qui t’aime


Je repliai la lettre doucement, étourdis par ce trop plein d’informations. Que signifiaient ces mots? Papa, maman, comment…? J’avais la tête qui tournait, et les émotions me montaient à la gorge. Je tentai de me lever, vacillant, mais je fini par m’écraser sur le sol. Une douleur puissante me pris à la poitrine. Mes mains se portèrent d’elles-mêmes sur la source de la douleur : mon cœur. Des hurlements incontrôlables jaillirent de mes poumons alors que je me tordais de douleur. Il fallait que j’appelle à l’aide! Je tentai de ramper vers le téléphone, mais je n’arrivais pas à bouger. Je me tordais de douleur alors que ma vision m’abandonnait. Non, tout mais pas ça. Je ne pouvais pas mourir, pas maintenant. Je ne pouvais pas abandonner Antoine et Din à leur triste sort. Je n’avais… pas le… dr..oi…t. Mes yeux se refermèrent, me plongeant dans la pénombre, dans ce qui devait être la mort.


J’ouvris les yeux quelques jours plus tard dans une chambre d’hôpital du village le plus proche. La douleur à ma poitrine avait disparue, mais j’étais loin d’avoir retrouvé mon énergie. La faiblisse me dominait. Un médecin m’expliqua que j’avais eu ma première crise cardiaque, et que sans l’intervention d’Antoine, je serais sans doute encore sur le plancher de la cabane, à pourrir tranquillement. Ainsi, Antoine m’avais sauvé la vie une seconde fois… Le petit Pokémon avait eu l’intelligence et la bravoure d’aller chercher du secours à temps pour qu’on me réanime. Je jetai un coup d’œil au Carapuce, qui veillait sur moi, d’un air sérieux. À ses côtés se trouvait Din, inquiet de me voir allonger ainsi, sans vie. Mes Pokémon… C’était eux ma famille maintenant, et je devais en prendre soin.

Je passai quelques jours à l’hôpital, le temps que ma santé se rétablisse. Pendant ce séjour, j’eu le temps de faire le point sur sa vie. Mourir, ça force quand-même un peu à réfléchir. Si Antoine n’avait pas été là, je serais mort sans avoir accomplit quoi que ce soit dans ma vie. M’approcher de la mort à ce point m’avait ouvert les yeux. Il était vraiment possible que je meurs à n’importe quel moment… Je ne pouvais donc pas passer ma vie à réfléchir au bord du lac. Si je voulais vivre ma vie, c’était maintenant ou jamais.

Mon plan était à présent fixé. Le jour de mon départ de l’hôpital, je me mis immédiatement au travail. La première étape fut de tout vendre ce que mes parents m’avaient légués; la voiture, les deux maisons, les meubles… Tout y passa en très peu de temps. Les maisons Londoniennes se vendaient comme des petits pains, alors cela ajouté à un bas prix, la vente se régla en quelques jours à peine. Et pour ce qui était de la maison de vacances, je la laissai aussi aller, à contrecœur, à un prix raisonnable. Tout ce qui m’avait appartenu était maintenant entre d’autres mains, tout, sauf quelques effets personnels et mes deux Pokémon. Je passai les prochains mois à faire les derniers préparatifs en me procurant un passeport, un visa d’immigration, et une foule de documentation sur ma destination : l’île d’Enola. J’avais une mère à retrouver, et un rêve d’enfance à vivre : devenir le champion de ma région, le champion d’Enola


HORS-JEU
PSEUDO:Meta
ÂGE: 20
DISPONIBILITÉ:Euh… à peu près n’importe quand?
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?: Parce J’ai été forcé par Maxwell^^
QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ET DU CONTEXTE?Il est super :D(sinon je m’inscrirais pas^^)
PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Green [Pokémon]
CODE: Mangé! J'avais comme un creux.
AUTRE: Bonne lecture et merci ^^


Dernière édition par John Lewis Armstrong le Ven 21 Aoû 2015 - 5:15, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: John Lewis Armstrong   John Lewis Armstrong EmptyJeu 12 Sep 2013 - 2:33

INFORMATIONS GÉNÉRALES
RAPPEL GROUPE: Compétiteur - Habitant
RAPPEL RÔLE: Dresseur


TEAM
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]- Carapuce ♂ - Antoine - Torrent - Brave
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: J’ai rencontré Antoine après le décès de mon père, près du lac. Il a accepté de me suivre, et c’est grâce à lui si j’ai pu reprendre goût à la vie. Cela fait maintenant six ans que nous ne nous quittons plus.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]- Galekid ♂ - Din - Fermeté - Jovial
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: J’ai capturé le petit Din en vue de devenir champion, il y a de cela quelques années.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Destiny - Wattouat ♀ - Statik - Foufou
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: On m'a confié ce petit oeuf lors de mon inscription à la compétition. Je ne m'y attendais pas, à vrai dire, mais j'ai été des plus ravis qu'on me confie ainsi la vie d'un petit Pokémon.


Dernière édition par John Lewis Armstrong le Jeu 12 Sep 2013 - 21:13, édité 1 fois
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Rayquaza
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MessageSujet: Re: John Lewis Armstrong   John Lewis Armstrong EmptyJeu 12 Sep 2013 - 10:25

Bienvenue sur Enola jeune dresseur ^w^
Je dois t'avouer que j'étais bien curieuse de découvrir ton perso, depuis le temps que Golden me dit que tu viendras peut-être ; enfin bref je ne suis pas déçue du voyage, la fiche est très intéressante & on découvre un personnage attachant qu'il m'a été agréable de lire. Je ne vois rien qui puisse bloquer ta validation, j'aurai peut-être aimé un truc un peu plus long ou détaillé pour les traits de caractère mais puisque cela ne m'a pas empêchée de faire ta sélection ça ira :B J'ai peut-être une remarque quand aux particularités physiques cependant, la fiche n'indique que des exemples visibles comme tatoos ou piercings, mais personnellement j'y aurai bien placé la malformation cardiaque de John quand même ^^
Breef, j'm'arrête là. Ta fiche est validée, tu commences l'aventure avec 50 Opals, 3 Pokéballs & 2 Potions ; & je te laisse découvrir tout de suite ta sélection!



SÉLECTION

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#220 MARCACRIN
Je ne sais pas par chez toi, mais en France on a une expression qui dit "être têtu comme un cochon". & du coup quand je vois depuis combien de temps John a ce rêve de devenir champion, & sa détermination à le poursuivre malgré les coups durs qu'il a pris, j'ai pensé immédiatement à un Marcacrin aussi borné qu'il peut l'être!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
#179 WATTOUAT
Il est tout doux, il est tout mignon, on aurait envie de lui faire des gros câlins! & en plus comme John qui n'a pas vraiment la carrure que les gens imaginent de la part d'un champion, il cache un grand potentiel. Bon j'avoue que j'ai aussi pensé à son côté rêveur mis en parallèle avec l'expression "compter les moutons pour s'endormir"..

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#276 NIRONDELLE
Un oiseau tenace qui ne renonce pas aisément, un oiseau pour le rêve qu'ont beaucoup d'humains de voler, & puis aussi pour le côté moqueur de John (en référence au farceur voleur de chocolat qu'était celui de Ash au début!). Mais aussi un oiseau pour combler les double-faiblesses de Galekid, le type vol étant fort contre sol et combat.

N'oublie pas de nous indiquer ton choix & les caractéristiques du pokémon. Tu peux d'ores & déjà ouvrir ton pokédex, ainsi qu'une fiche de liens si le cœur t'en dit, je me charge de ton sac. Bon jeu!
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MessageSujet: Re: John Lewis Armstrong   John Lewis Armstrong EmptyJeu 12 Sep 2013 - 21:16

Super merci beaucoup :D j'ai choisi Wattouat et j'ai édité ma fiche en conscéquence :) (et j'ai ajouter la déformation au coeur de John dans les caractéristiques physiques, je l'avais mis au début, puis je l'avais enlever, mais maintenant je l'ai remis^^)
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