One Christmas Wish [PV Weston] (contenu adulte)

Sujet: Re: One Christmas Wish [PV Weston] (contenu adulte) Mer 8 Jan 2014 - 3:16

♦ ONE CHRISTMAS WISH ♦feat. Weston Elric

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Sujet: Re: One Christmas Wish [PV Weston] (contenu adulte) Mer 8 Jan 2014 - 4:00

• ONE CHRISTMAS WISH•feat. Mercedes Blanchette

Je lui adresse un sourire taquin, je rapidement, je regrette mon intervention. J’étais si bien, couché contre sa poitrine. J’aurais dû y rester, au lieu de l’embêter. Je sais bien ce que nous venons de faire. Nous venons tous deux de faire l’amour pour la première fois. C’est drôle, quand-même. Nous, qui sommes deux espèces de baiseurs compulsifs, nous avons fait l’amour pour la première fois, ensemble, ce soir. Nos corps se sont unis. Nous nous sommes donné l’un à l’autre sans aucune retenue. Nos êtres se sont touchés. Nous avons fait ensemble ce que tous les deux n’avons jamais osé faire avec qui que ce soit auparavant. Je sais très bien ce que nous avons fait, et je sais aussi ce que cela signifie. Je sais qu’il n’est à présent plus possible de faire marche arrière. Impossible de tenter de l’oublier. Impossible de blâmer ça sur le dos de l’alcool. Et puis, de toute manière, je n’ai aucune envie de fuir. Aucune envie d’oublier. Parce que c’est la meilleure chose que j’ai fait de ma vie. Jamais je ne me suis senti aussi bien. Aussi fort, aussi en paix avec moi-même. Ce que nous avons fait, ce soir, je ne veux jamais l’oublier. Et je ne veux pas qu’elle l’oubli, elle non plus. Je veux recommencer. Pas ce soir, mais un jour. Non, pour ce soir, nous en avons assez fait. Ce qui s’est produit, ça ne peut arriver qu’une fois. Tenter de le reproduire ce soir ne ferait que gâcher la magie.

Je souris en voyant Victoria s’emmêler ainsi. Elle est mignonne, à rougir ainsi, après m’avouer avouer que c’est sa première fois. Bien entendu, je m’en doutais. Et elle se doute probablement qu’il s’agit de ma première fois aussi. Alors je ne réponds pas à ses aveux, ne souhaitant pas la faire rougir plus qu’il ne le faut. Nous sommes bien, en ce moment. Je ne veux pas le gâcher. Je veux que cet instant de paix perdure encore quelques instants. Quand elle tente de détendre l’atmosphère avec une petite blague, je me contente de répondre avec un sourire. Ainsi, elle réalise elle aussi les conséquences de nos actes. Elle a compris, elle aussi. Elle sait que plus jamais nous ne pourrons faire comme avant. Elle en est consciente. J’aurais préféré que ce ne soit pas le cas. Ça aurait été plus facile. Moins de trouble. J’aurais pu continuer ma vie simple et banale avec bien plus de facilité si elle n’avait pas réalisé, elle aussi. Mais en même temps, je suis tout de même heureux de cette déclaration. Au moins, je ne suis pas seul. Je ne suis pas fou. Il flotte réellement un truc entre nous. Bien que je ne le réalise pas complètement encore. Peu importe, je suis bien, ainsi.
Ne disant rien, je profite de sa nouvelle étreinte pour recoucher ma tête. Cette fois, c’est dans le creux de son cou que je décide de la poser. Mon nez est collé contre elle. Je peux sentir son odeur douce. Je suis si confortable. Je m’endors presque. Je sens mes yeux se fermer. Je peux sentir les battements réguliers de son cœur contre mon corps. Je suis si bien. Je veux rester ainsi toute ma vie. Mais quelque chose m’en empêche. La capote. Eh oui, j’avais presque oublié que j’étais encore en elle. À présent que nous avons terminé nos ébats, mon membre n’est plus ce qu’il était, ce qui signifie que le petit morceau de protection pourrait très bien glisser pour étendre son contenue où il ne devrait pas. Réalisant ce qui pourrait potentiellement se passer si jamais ça arrivait, je me retire doucement, malgré moi. Dieu sait que je voudrais rester, mais la vision de moi devenant papa réussit à me ramener à la réalité. Glissant un dernier baiser à Victoria, je me relève, prenant soin de m’assurer que le condom soit toujours sur mon corps. Comme il y est bien, je m’éloigne à contrecœur.

-Dis, je sais pas comment marche ta douche, peut-être que tu pourrais venir me montrer?

Je lui adresse un clin d’œil amusé. Vilain Wes. Quelle excuse misérable. Mais bon, après ce que nous venons de partager, m’imaginer seul dans la douche ne me plait pas réellement, je dois avouer. J’ai toujours envie de me sentir collé à elle. J’ai envie de frotter son corps nu, me servant du savon comme excuse pour la toucher. J’ai envie de l’embrasser sous le jet d’eau chaude. Au diable l’environnement pour ce soir. Ce soir, j’ai envie d’être à ses côtés.

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♦ ONE CHRISTMAS WISH ♦feat. Weston Elric

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• ONE CHRISTMAS WISH•feat. Mercedes Blanchette

Je n’ai pas à rester bien longtemps dans le cadre de porte avant que Victoria n’accepte ma proposition bien subtile. Je lui adresse un sourire avant de la suivre jusqu’à la salle de bain, où je m’apprête à partir la douche, même si je viens d’annoncer que je ne sais pas comment elle marche. Dos à la jeune femme, je retire la capote avant de me glisser sous la douche, mais celle-ci me propose une autre idée qui me plait bien. Un bain! Alors là, pourquoi pas! Encore mieux qu’une douche. Alors qu’elle m’apprête à faire couler le bain, un sourire un visage, je me glisse dans son dos pour lui offrir quelques bisous sur la colonne vertébrale. Mes mains lui caresses la taille pendant qu’elle ajoute quelques goûtes de savon moussant dans la baignoire. De mon côté, je me dirige vers l’interrupteur afin de baisser l’éclairage. Tant qu’à prendre un bain moussant, faisons le comme il le faut. De toute manière, nous avons déjà trahi toutes nos règles, alors je ne crois pas qu’il soit possible de tomber plus bas.

Alors que le bain se remplit doucement, nous nous hissons dans l’eau, pour sentir contre notre peau nue le liquide brûlant. C’est terriblement chaud, mais tout de même confortable. Je me laisse glisser dans le fond de la baignoire, tirant contre moi Victoria, qui se met à jouer sur mon torse. Je la laisse faire, trop endormie par la chaleur pour répondre à ses petits jeux. J’ai bien envie de l’embrasser, ou au moins de la caresser, mais mes membres ne me répondent plus. Alors je la laisse faire, fermant les yeux. Je couche sa tête contre mon torse, et la laisse me faire la conversation. Je lui réponds, malgré mon manque d’énergie. Je lui raconte quelques histoires au passage, notamment comment j’ai obtenu mon arène. Sans même m’en rendre compte, j’exagère l’histoire, ajoutant ici et là des détails qui ne se sont pas réellement produits. Rien de vraiment grave, seulement quelques détails. Mais comme dit le proverbe, les bonnes histoires méritent d’être embellies. Enfin, ce n’est pas un proverbe, mais c’est Gandalf qui a dit ça, alors c’est tout comme.

Bientôt, nous n’avons plus rien à dire. Mais le silence qui s’installe ne me gêne pas. Au contraire, j’en profite pour me coller un peu plus sur Victoria. J’ai envie de m’endormir. Même si mes extrémités commencent à ressembler à des pruneaux, et que ma respiration se fait difficile à cause de la chaleur. Malgré tout, je suis bien, et j’aurais continué de profiter de ce calme si la jeune femme n’avait pas brisé le silence avec une question. Je reste un peu surpris devant ce qu’elle me demande. Et un peu gêné, aussi. J’avais la certitude qu’on avait déjà déterminé que je dormais ici… Alors, elle voulait que je rentre chez moi, plus tôt? Ben là… Oups? Au moins, maintenant, elle veut que je reste… Je fais semblant d’être absolument ravi de sa proposition. Je fais semblant de me sentir privilégier.

-Bah c’est sur que quand tu me le demande comme ça, je peux pas dire non.

Je glisse un nouveau baiser contre ses lèvres avant de la recoucher contre mon torse. Je pose une petite caresse sur son dos quand une idée me vient en tête. Pourquoi pas? Sans lui demander son avis, je me mets à mouvoir mes mains dans son dos, pétrissant ici et là de manière douce. Je lui offre un massage improvisé, mais qui semble faire l’effet d’un professionnel. Mes mains se déplacent avec tendresse et vigueur, s’arrêtant de temps en temps sur ses épaules, puis sur ses fesses, mais surtout sur le bas de son dos. Je me souviens d’avoir couché avec une masseuse, une fois, et je me rappelle très bien avoir complètement fondu lorsqu’elle s’était arrêtée dans ce coin. Je lui offre ce massage, mais j’ai l’impression que c’est moi que ça relaxe le plus. Passer mes mains contre sa peau brûlante me procure une sensation sublime.

Fermant les yeux, mes doigts se déplacent vers sa tête, dans laquelle je me mets à jouer. Avec des mouvements légers et circulaires, je lui masse le cuir chevelu, je joue dans ses mèches, je lui caresse les cheveux. Plus je la masse, et plus je m’endors. Je me surprends même à passer dans le monde des rêves quelques secondes. Avant de complètement m’endormir, je passe un peu d’eau dans mon visage.

-Tu veux pas qu’on aille se réveiller un peu? T’as toujours envie de faire du Karaoké?

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♦ ONE CHRISTMAS WISH ♦feat. Weston Elric

Un bain. Combien de temps depuis que je me suis coulé un bain chaud? Des années? On dirait que je ne profite plus vraiment, du moins plus ainsi. J’ai toujours le nez dans mes recherches, dans mes articles, un bain prend trop de temps. Il faut soit bosser ou faire la fête. On n’a qu’une vie à vivre, n’est-ce pas? Pendant que je suis jeune, aussi bien me tuer bien comme il le faut avec le travail et l’alcool. Enfin, je vais peut-être changer d’idée car ce bain en compagnie de Weston est tout simplement sublime. J’ai l’impression encore une fois de ne faire qu’un avec lui. Je sens son cœur battre, son souffle dans mon cou alors qu’il m’entoure et me serre et mes épaules ont froid dès qu’elles ne sont plus blotties contre lui. Pourtant, l’eau est bouillante. Je ne comprends pas trop, mais après, ne pas comprendre devient une habitude quand je me trouve avec lui, particulièrement ce soir. Ce doit être la magie de Noël qui nous a envahis ou un truc du genre, je ne sais pas. Ma question en tout cas me rend très nerveuse. J’ai peur qu’il ne prenne mal ma demande, qu’il trouve que de l’inviter ici, ce soir, après ce que nous venons de faire ne soit un peu trop ambigu à son goût. Après, je ne pourrais pas lui en vouloir. Je pousse ma chance en lui demandant de rester, je le réalise.

Parce que je suis trop bien. Je suis aussi trop heureuse quand il paraît touché de ma demande, et même si je réalise qu’il en met un peu trop pour que ce soit vraiment vrai – le vilain, on dirait qu’il s’y attendait! – il s’agit véritablement de ce que je veux entendre, donc je ne proteste pas. Ainsi, il a cru tout le long que c’était ainsi que se terminerait la soirée? A-t-il prévu tous ces rapprochements? A-t-il prévu… ceci? Cherche-t-il à pousser plus loin notre relation volontairement? Je me rappelle l’incident de la drogue et je me dis que ce n’est pas possible. Il se serait saboté lui-même dans un tel cas. Cette pensée me rassure. Vive le parfait imparfait Weston Elric. Il me plaît ainsi, de toute façon. Maladroit. Aussi maladroit que moi, et ça, c’est plutôt un exploit. Je sens mon cœur battre à la chamade à l’idée de dormir contre lui et je suis si bien que j’aimerais y aller tout de suite, sous les couvertures, dans ses bras. Ma fenêtre ouverte dans la chambre laisse entrer l’air frais de la nuit d’hiver (même si rien n’équivaut ce que j’ai vécu au Canada) ainsi, j’aurai une raison de plus de me blottir contre lui!

Il n’arrange en rien avec ce massage totalement gratuit qu’il me fait. Je frissonne au contact de ses mains contre mon dos, de ses doigts dans mes cheveux. Il est un vrai expert, c’est impossible, je pense que je vais me mettre à ronronner! À me faire dorloter ainsi, je vais finir par m’habituer et à en redemander. Je suis si détendue à ce moment même que toutes les tensions des derniers mois retombent, me soulageant d’un poids énorme. Toutes ces peurs, ces angoisses, ces cauchemars… Il les éloigne de son toucher magique! Je pourrais aussi bien m’endormir ici, c’est si tentant… Finalement, sa voix brise le silence et je sursaute légèrement. Il parle de nous réveiller. Oh! Mais pourquoi? Je suis siiii bien moi! Avec une moue, je me retourne vers lui. Il veut vraiment faire du karaoké après tout cela? Amusée, un sourire finit par se former sur mon visage et je me retire lentement de l’eau en prenant toutes les précautions pour ne pas avoir trop le tournis dans cette chaleur. Je vais me sécher et tend une serviette à Weston, vers que je reviens rapidement pour entourer sa taille par derrière.

«Merci pour le massage, Wes…»

Je rougis un peu et lui colle un baiser dans le dos avant de disparaître dans ma chambre pour revêtir mon pyjama de Noël. Ha! Voilà qui est mieux. Non mais, pas question de se remettre en petite robe! Pendant qu’il s’habille, je vais installer le DVD et les microphones. Je ne mets pas le son trop fort, même si la plupart de mes voisins sont sortis ce soir. Quand Wes revient, je suis encore en train de ressortir les disques de karaoké.

«Si tu veux karaoker, c’est toi qui commence mon beau!»

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• ONE CHRISTMAS WISH•feat. Mercedes Blanchette

Eh oui ma belle, ta soirée n’est pas terminée. Au contraire, elle ne fait que commencer. Je lui adresse un sourire malicieux alors qu’elle, elle me fait une petite moue de mécontentement. Elle aurait probablement préféré continuer à endurer le contact de mes mains contre son dos. Mais j’ai d’autres plans, avant de finir par m’endormir à ses côtés. Cette soirée est si… parfaite, que je n’ai aucune envie qu’elle finisse. C’est comme si j’étais prêt à tout tenter pour rester éveiller, pour rester conscient. Pour rester à ses côtés. Alors je repousse le sommeil à chaque fois qu’il se pointe le bout du nez. Je l’empêche de frapper. Cette idée de karaoké est tout simplement la meilleure manière de retrouver notre énergie. Enfin, je crois, ou plutôt, j’espère.

Je sors de l’eau en compagnie de la belle, et accepte la serviette sans plus tarder. Je dois avouer qu’après ce bain bouillant, l’aire est plutôt frisquette. Je me mets à éponger l’eau ruisselante sur mon corps nu, mais cesse bien assez rapidement quand je sens une présence s’enrouler autour de mon corps, puis un doux baiser contre mon dos. Je frissonne à ce contact. J’ai envie de resserre cette étreinte par derrière, mais la jeune femme me file entre les doigts, et m’abandonne, seul dans la salle de bain. Bon… C’est bien beau tout ça, mais j’ai pas de pyjama de noël, moi. Et je doute que les siens me fassent. Je regarde autour de moi, comme si je m’attendais à ce qu’une petite tenue se manifeste juste comme ça. Bien sûr, ça n’arrive pas, et je me retrouve coincé à remettre mon caleçon. Pas question de remettre cette chemise, par contre. Tant pis, la pauvre Victoria devra m’endurer ainsi. Je suis certain qu’elle sera absolument offusquée de me voir à moitié nu. Vraiment, Wes, tu es incroyable. Te présenté en caleçon dans le salon d’une jeune femme… Alors là! Je me surprends à sourire à mes propres plaisanteries. Amusé, je fini par sortir de la salle de bain avant d’aller me poser sur le canapé, apercevant par la même occasion mon hôte dans son petit pyjama. Oh dirait une petite fille, comme ça. Elle est mignonne.

Intéresse par sa collection de disques, je vais la rejoindre sur le plancher, et me mets à consulter la collection mise à ma disposition. Intéressant. Je ne savais pas que la jeune femme avait un si vaste choix. Je me souviens des soirées Karaoké que faisais ma sœur avec ses amies, lorsque j’étais plus jeune. Elle chantait toujours la même chanson, à cette époque. Sa voix était tout simplement horrible, mais dans ce temps, je la trouvais absolument mélodieuse. Je me demande si Victoria l’a, cette fameuse chanson. Amusé, je cherche parmi les disques, pour finalement tomber dessus. Ah, cette chanson. Cette fameuse chanson. Celle que j’ai due entendre des milliers de fois. Je la connais par cœur. J’ai bien envie de la chanter. Pas tant en souvenir du bon vieux temps, mais plutôt justement parce que je la connais. Je ne veux pas non plus avoir trop honte, à bafouiller quelques mots ici et là d’une chanson que je n’ai jamais entendu. Alors c’est décidé. Ce sera elle.

Cachant le disque de Victoria, je l’insère dans le lecteur avant d’aller me placer devant la télévision, le micro à la main. Je lui adresse d’abord un sourire amusé avant de monter le son. On se fiche des voisins, franchement. Ce soir, Culture Club va résonner entre ces quatre murs. Alors que la musique se met à jouer, je rends une pose brisée, bien peu viril. Et alors, les paroles se mettent à sortir en grand. Je chante avec tout mon être. Je me sens connecté à ce qui joue. Mais alors que le refreins se met à jouer, j’y mets tout mon cœur. J’y vais à fonds!

-Do you really want to hurt meeeeee! Do you really want to MAKE ME CRY!!! Do you really want to huuuuuurt meeeeeeee! Do you really want to make me cryyyyy…

Chantant toujours, je m’approche de Victoria, un air ténébreux affiché sur le visage. J’ai l’impression que les paroles lui sont adressées. Je ne chante plus pour l’écran qui m’affiche des «Greats!» et des «You rock!», mais plutôt pour nous deux. Ma voix résonne avec émotion. Les paroles de cette chanson des années 80 résonnent avec force dans l’appartement. Je n’ai que faire des quelques voisins que cela pourrait déranger.

-In my heart the fire's burnin'… Choose my colour, find a staaaaar. Precious people always teeeeeeeeell meeeeeeeeeeee! That's a step, a step too faaaar…

Ma main libre s’entoure autour de la taille de la jeune femme, alors que je continue à chanter avec toujours cette même émotion. Do you really want to huuuuurt meeeee! Do you really want to make me cryyy! Alors que la chanson continue, mes lèvres se posent sur celles de Victoria, lui volant un baiser, l’emprisonnant entre mes lèvres chaudes, qui en demandent toujours plus. Les paroles continuent à défiler. Je perds des points. Boy George chante seul, à présent. De toute manière, jamais la jeune femme ne pourra accomplir un tel score, et ce, même si je ne chante pas la fin. Même si mes points cessent de s’accumuler. Je retire mes lèvres, les yeux clos, avant de poser mon regard dans les yeux bleus de Victoria. La chanson est terminée. La musique ne joue plus.

-Alors… Tu crois que tu peux faire mieux?

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♦ ONE CHRISTMAS WISH ♦feat. Weston Elric

J’adore. Finalement, l’idée de Weston était une idée superbe. Il n’y a qu’à le regarder aller pour voir qu’il a ça dans le sang! En fait, je dois avouer que j’adore le karaoké tout court… Je n’aurais pas acheté tous ces DVDs sur l’île si je ne pensais pas en avoir besoin! J’en fais souvent, entre amis, car j’adore m’amuser, surtout avec de la musique. Il est simplement dommage que je n’aille aucun talent, vraiment. Au moins, je m’amuse à chanter, un peu trop d’ailleurs et la pratique a amélioré un peu mes piètres performances. Eh, pour ce que je manque de talent, je compense en enthousiasme, ce dont le jeune homme ne manque pas du tout. Il se dandine, il chante avec passion et se retourne même dans le feu de l’action pour «m’adresser» son morceau. Oh, mon pauvre blondinet, je ne te ferai pas de peine, promis, je serai sage… Sauf si tu en demandes autant. Alors là, je pourrai être méchante. Dans son slip, quand même, il n’a aucune crédibilité, mais il offre quand même un spectacle des plus intéressants. Ainsi, j’ai tout le loisir de me rincer l’œil, mais pas bien longtemps parce qu’il s’approche et m’entoure la taille. Il m’embrasse soudainement, me prenant par surprise. Ah! Voilà qui me plaît. Je lui rends, un peu grisée par tout son spectacle. Il a le don de me titiller celui-là! Mais eh, il est en train de me donner des bisous et la chanson continue, elle!

Il est vraiment incroyable. Encore une fois, ses baisers me transportent ailleurs. J’en oublie totalement Boy George qui pourtant, semble m’avertir, d’une certaine façon. Attention à ton cœur, Merk, tu le sais bien ce qui peut arriver. Mais à ce moment précis, je m’en fiche. Je ne peux plus m’en faire. Pas après ce que nous venons de partager. Je ne me jamais sentie aussi proche de quelqu’un et pourtant, je le connais encore à peine. Une part de moi a l’impression d’avoir toujours été près de lui, probablement parce que nous partageons tellement de points communs. Je frissonne toute entière alors qu’il se retire. Oh non, pas déjà. Mes paupières papillonnent alors que je reprends possession de mon corps. La chanson est terminée. Déjà? Où sont passées les dernières notes? Je ne les ai pas entendues passer, lui non plus je pense. Je me recule, les joues rosées, alors qu’il joue le fin, se pavanant en me demandant si je peux faire mieux. Si je peux faire mieux, au karaoké? Je ne chante pas très juste, mais du spectacle, ça, je sais en donner. Je vais vers les DVDs pour sélectionner une chanson que je connais par cœur.

«Ooooooooh caught in a bad romance...»

Eh oui, du Lady Gaga. Pourquoi? Parce que je l’adore, cette folle, même que j’ai assisté à plusieurs de ses concerts! Je continue la chanson, en poussant Weston sur le canapé et en dansant pour lui avec des gestes sexys. Tout cela pour lui faire oublier la voix très moyenne… Je passe un doigt coquin sur son torse en chantant la partie en français avec un accent comme à l’anglophone, un accent comme mon père un peu. Mais bon, disons que je ne pense pas du tout à mon paternel en ce moment. La chanson se termine bientôt et j’ai fait un score du tonnerre. Je vais sélectionner un autre chanson, et ainsi de suite. Nous nous passons le micro, chantons parfois ensemble, buvant d’autre vin et dégustant la petite buche chocolat caramel que j’ai achetée pour l’occasion. Il est tout près de quatre heures du matin quand nous nous reposons sur le sofa, sous une couverture que j’ai préparé. Nous avons abandonné notre jeu depuis un bon moment, simplement pour discuter de tout et de rien, pour rire aussi. Finalement, je ne dis plus rien. Je m’abandonne contre son torse si chaud, confortable malgré le manque de place. Je m’endors en soufflant probablement un «merci». Pour cette formidable soirée.

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• ONE CHRISTMAS WISH•feat. Mercedes Blanchette

Je ris, je danse, je chante. Je m’amuse. Ripostant avec sa chanson de Lady Gaga, Victoria est vraiment incroyable. Sa performance est tout simplement théâtrale. Elle m’offre une petite danse privée des plus sensuelles. Je la laisse faire, n’en perdant pas une seule goûte. Je n’écoute plus trop les paroles, que je ne comprends pas vraiment, de toute manière. Entre l’accent boiteux de la jeune femme et le rythme de la chanson, même si je me concentrais, je n’en capterais probablement rien. De toute manière, mon cerveau est déjà bien occupé par le corps de la belle, se dandinant sans gêne devant moi. Dites donc mais je suis gâté, moi, ce soir! Mais je n’en ai pas encore eu assez. J’en veux plus, toujours plus.

Alors que la chanson se termine, je laisse à regret Victoria s’éloigner pour chercher une prochaine chanson. Dommage, j’aurais bien apprécié ce spectacle un peu plus longtemps. Tant pis, j’aurai sans doute d’autres occasions de me rincer l’œil. En attendant, le karaoké repart, nous entrainant dans son rythme. Pendant de longues heures, nous chantons, dansons, rions. Une foule de chansons passent. Certaines que je connais bien, et d’autres que je n’ai jamais entendu. Pas grave, je chante n’importe quoi. De toute manière, l’alcool camouffle bien mes « nanana! » qui finissent par sortir plus souvent que les vraies paroles. Mais on s’amuse, c’est tout ce qui compte. Peu importe de quoi j’ai l’air en chantant Hungry Like the Wolf, ou même I Love Rock and Roll. Je remarque bien que mon score descend à vue d’œil, mais ça m’est égal. Et d’ailleurs, celui de Victoria n’y échappe pas non plus. Nos performances ne vont pas en s’améliorant, mais nous ne remarquons pas. Nous sommes trop occupés à avoir du fun. De plus, avec la fatigue qui s’installe, nos capacités baissent encore. Elles baissent à un tel point que bientôt, nous arrêtons. Nous sommes épuisés. Mais pas au point de s’endormir. Non, avant, nous parlons. Nous parlons de nous, et des autres. Des Pokémon, de nos goûts, de films. De n’importe quoi, dans le fond. Quelques blagues sortent, ici et là, et bientôt, un silence confortable s’installe. Un silence paisible, doux.

Je laisse la jeune femme poser sa tête sur moi. Je l’observe s’endormir doucement. Elle semble si innocente, comme ça. À la regarder s’assoupir ainsi, personne ne pourrait l’imaginer chanter, danser et rire ainsi. On la croirait toute innocente, douce, paisible. Mais il en est tout autre, dans les faits. Cette jeune femme est en fait pleine d’énergie et de surprises. Et j’aime ça ainsi. J’aime bien les femmes avec du caractère, avec de la personnalité. J’aime les femmes…. comme elle. Comme Victoria. Mais, enfin… Je… Je suis épuisé. Je ne sais plus trop ce que je dis. Mon cerveau ne réfléchis plus comme il le devrait. Me forçant un peu la patte, je fini par m’assoupir, sur ce canapé, Victoria contre moi… Au chaud, confortable. Oui, confortable.

-Bonne nuit, Victoria...

(c)Golden

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